Les amendements de Aurélie Trouvé pour ce dossier
25 interventions trouvées.
Vous vous êtes fixé comme objectif de former en plus 30 % d'ingénieurs agronomes ou 30 % d'apprenants dans l'enseignement technique agricole. C'est très bien mais comment allez-vous faire ? Il faut bien les former, ces élèves. Or, pour enseigner depuis vingt ans dans le supérieur, à Agrosup Dijon puis AgroParis Tech, je sais bien que ce n'est p...
D'autre part, les élèves qui intègrent les écoles d'ingénieurs sont souvent passés par des classes préparatoires aux grandes écoles, des IUT (institut universitaire de technologie), des BTS (brevet de technicien supérieur) : quels moyens supplémentaires allez-vous débloquer pour améliorer les conditions d'enseignement des professeurs, déjà surc...
Il s'agit d'un amendement visant à nous assurer tous ensemble que les moyens de l'enseignement public agricole augmentent. J'ai une question très simple, monsieur le ministre : prévoyez-vous, oui ou non, d'augmenter les moyens humains et matériels consacrés à l'enseignement public agricole, puisque la loi prévoit d'augmenter de 30 % le nombre d...
À l'époque où je l'ai obtenu, mes parents n'auraient jamais eu les moyens de payer cette somme pour que je sois diplômée de l'UniLaSalle de Beauvais. Heureusement que j'ai pu compter sur l'enseignement supérieur agronomique public !
Mon intervention est suffisamment grave pour exiger du calme dans l'hémicycle. Hier, on a procédé à de très nombreuses mises aux voix sur des séries de sous-amendements, pendant une heure et demie – je félicite d'ailleurs Mme la vice-présidente Rabault parce que c'était tout de même extrêmement compliqué. Nous avons voté les sous-amendements l...
Confirmez, oui ou non, qu'il y a bien eu hier décision de rejeter ces objectifs qui figurent depuis des années dans le code rural et qui constituent un énorme progrès ? Si la réponse est oui, c'est évidemment l'aveu de votre échec patent et même de l'échec de la présidence Macron depuis sept ans. Nous sommes un certain nombre à penser qu'en fai...
…parce que même sous Chirac, Sarkozy et Hollande, il y a eu de très maigres progrès agroenvironnementaux. Et il y a maintenant, pour la première fois en France, une énorme régression sur le plan agroenvironnemental et c'est extrêmement grave ! C'est historique !
Il s'agit par cet amendement de supprimer, dans la montée de compétences, la référence à l'« agriculture de conservation des sols ». Avant que toute la droite et l'extrême droite ne s'énervent ,…
…je vais d'abord expliciter : il ne s'agit évidemment pas de remettre en cause l'agriculture sans labour. Mais on sait aujourd'hui, par des travaux scientifiques, que l'agriculture de conservation des sols, sans aucune précision sur ce qui doit l'accompagner, a plutôt poussé à l'augmentation de l'utilisation des herbicides puisque, toute person...
Je me permets de reposer la question à M. le ministre, parce que je n'ai pas eu de réponse tout à l'heure : oui ou non, les objectifs chiffrés d'augmentation des surfaces en légumineuses et en bio ont-ils été supprimés du code rural ? Une journaliste du Monde attend également la réponse qui, je pense, intéresse beaucoup de Français.
Je me permets de revenir sur ce qui s'est passé hier à propos du code rural, car c'est suffisamment grave pour qu'on y insiste. J'ai interpellé le ministre à propos d'une journaliste – puisqu'il ne me répondait pas, je me suis dit qu'avec la presse dans la balance, ça allait marcher. C'est le cas, et je m'en réjouis. Je vais réagir aux propos ...
J'aimerais réagir aux propos de Mme Genevard sur le comté. L'un des débats que nous avons depuis le début de la discussion de ce projet de loi relève de la question suivante : le respect du vivant et la préservation des écosystèmes sont-ils compatibles ou non avec la capacité de notre agriculture à assurer notre souveraineté alimentaire ? Mon ...
Je suis désolée, monsieur le ministre, mais tant que nous n'aurons pas de réponse claire, je me permettrai d'insister. Nous ne sommes pas tenaces pour le plaisir de l'être,…
…mais parce qu'il s'agit d'une question importante et qu'une réponse est nécessaire pour éclairer le débat public, le législateur et les citoyens. Nous sommes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale et je vous demande si, oui ou non, les objectifs chiffrés en matière de surface agricole utile en bio et en légumineuses ont disparu de la loi. ...
Il vise à spécifier que l'effort à amplifier concerne l'innovation publique. En effet, la recherche conduite au sein d'organismes publics comme l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) ou les différents laboratoires universitaires tend davantage à servir l'intérêt général que celle que mènen...
Nous soutenons l'amendement. L'exposé sommaire souligne les contradictions entre les objectifs affichés et certaines décisions prises. L'école AgroParisTech, fer de lance de l'enseignement supérieur agronomique, a ainsi été fondue dans l'université Paris-Saclay, plutôt que dans un grand ensemble d'écoles d'enseignement supérieur agronomique, c...
J'appuie donc fortement cette demande : il est nécessaire que nous évaluions régulièrement si les objectifs en matière d'enseignement agricole et plus particulièrement agronomique sont atteints. Au-delà des grands mots et des grandes phrases, des décisions sont prises en contradiction avec les objectifs de ce projet de loi.
Nous soutiendrons cet amendement, qui ne mange pas de pain, mais je veux revenir sur les propos de M. Lavergne et du ministre. Vous prétendez mettre des moyens pour le bio, mais avez-vous lu le rapport annuel de performances (RAP) de la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales, " annexé au projet de loi de règlement du budg...
Alors que nous visions 15 % de surfaces en bio en 2022, nous sommes à 10 % en 2024. Et, monsieur Sitzenstuhl, nous ne sommes pas le premier pays européen en termes de surfaces en bio – l'Autriche et l'Italie nous devancent.
Nous sommes donc très loin des objectifs que vous aviez fixés ! D'ailleurs, lors du premier mandat du président Macron, monsieur Travert, vous étiez son ministre de l'agriculture, et vous avez tout simplement supprimé les aides au maintien de l'agriculture bio. Si le bio connaît une très grave crise, ce n'est pas parce que les consommateurs n'...