Les amendements de Arthur Delaporte pour ce dossier

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Il se fonde sur l'article 11 alinéa 5, selon lequel le défenseur d'une motion de rejet préalable dispose de quinze minutes de parole. Pourquoi M. Bouloux a-t-il été coupé au bout de dix minutes ?

 « Qu'il soit dit […] que les représentants de la nation ont décidé que l'impôt sera payé par tous les individus du royaume, dans la proportion de leurs revenus ; que toutes les charges publiques seront à l'avenir supportées également par tous […] » – j'aurais pu ajouter « et toutes ». Tel est le vœu qu'exprimait le vicomte de Noailles le 4 août...

Quelques heures plus tard, les privilèges étaient abolis. Si le groupe Socialistes et apparentés a déposé une motion de rejet, c'est parce qu'il juge le projet de loi de finances rectificative insatisfaisant : il n'abolit pas les privilèges et passe les inégalités sous silence. Il abolit en revanche une forme d'indépendance de l'audiovisuel pu...

Le PLFR abolit également le principe du droit au repos, puisqu'il autorise la monétisation des RTT sans conditions et sans dialogue social.

Ce faisant, il abolit l'esprit même des 35 heures. Par ailleurs, le projet de loi passe sous silence la réalité des inégalités, puisqu'il prévoit la distribution de primes au bon vouloir de l'employeur. Vous donnez un cadeau ponctuel à un petit nombre, quand nous demandions une augmentation durable des salaires.

Ce faisant, les auteurs du texte se voilent la face devant les privilèges et les inégalités : quand l'inflation croît de 6 % par an, les revalorisations ne dépassent pas 4 % au mieux. Qui paiera la différence ? Les plus précaires, les retraités et les bénéficiaires des minima sociaux. L'autre trou béant du texte est le maintien des privilèges…

…et le refus absurde, isolé à l'échelle planétaire – nous parlions de l'ONU tout à l'heure – de taxer les superprofits indécents des multinationales qui s'enrichissent grâce à la hausse des prix de l'énergie. Votre refus est irresponsable : vous privilégiez l'idéologie plutôt que la lutte contre les rentes.