Publié le 24 février 2023 par : M. Emmanuel Maquet.
À la première phrase de l’alinéa 3, substituer au mot :
« européens »,
les mots :
« de troisième génération ».
Cet amendement vise à élargir le choix des réacteurs que peut installer la France dans le cadre de la relance du nucléaire au modèle AP 1000 de la compagnie Westinghouse, historiquement déployé au début du plan Messmer, en complément des réacteurs EPR 2.
Ce réacteur, de puissance plus modeste (900 MW) que les modèles européens plus récents, est cependant mieux connu de la filière française sur le plan technologique, et plus rapidement déployable que le modèle EPR 2, qui nécessite encore des ajustements technologiques. Il permettrait de gagner du temps au vu de l’urgence du remplacement des réacteurs actuels.
Le choix du tout-EPR 2, motivé par la volonté de disposer de réacteurs flexibles permettant d’ajuster la production en fonction de l’électricité fournie par les énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire), comporte par ailleurs une part de risque. Cette gestion dite en « suivi de charge », qui a largement contribué à fragiliser les composants essentiels de nos réacteurs avec le phénomène de corrosion sous contrainte, mériterait d’être complétée par un recours plus important à une gestion dite en « base », courante aux États-Unis.
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