Publié le 24 février 2023 par : M. Loubet, M. de Fournas, M. de Lépinau, Mme Laporte, Mme Engrand, Mme Florence Goulet, Mme Grangier, M. Tivoli, Mme Sabatini, M. Lopez-Liguori, Mme Menache, M. Meizonnet.
Après le b du I de l’article L. 151‑3 du code monétaire et financier, il est inséré un c ainsi rédigé :
« c) Activités de nature à porter atteinte à l’intégrité, à la sécurité ou à la continuité de l’approvisionnement en énergie, en particulier dans le secteur électronucléaire. »
La protection de l’intégrité de la filière électronucléaire est une nécessité dans le cadre du lancement d’un nouveau programme nucléaire. Ces dernières années, certaines ventes d’activités industrielles ont menacé l’intégrité du secteur et l’indépendance technologique de notre pays. Par exemple, la vente des activités « Turbines » d’Alstom en 2014 au groupe américain General Electric a fragilisé la filière nucléaire, conduisant même à son récent rachat par EDF. D’autres cas de ventes d’actifs français peuvent légitimement inquiéter, à l’instar de la cession de la société Exxelia, qui produit des batteries pour le secteur nucléaire, au groupe américain Heico.
Cet amendement vise à renforcer la loi sur laquelle se fonde le décret « Villepin/Montebourg », « relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable » dans les secteurs stratégiques. Il vise à mieux protéger la filière électronucléaire française face à des investissements étrangers qui pourraient menacer la souveraineté et l’indépendance énergétique du pays.
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