Publié le 17 février 2023 par : M. Bentz, Mme Auzanot, M. Beaurain, M. Catteau, Mme Dogor-Such, M. Frappé, Mme Lavalette, M. Marchio, Mme Mélin, M. Muller.
Au titre de la proposition de loi, supprimer le mot :
« excessive ».
L'exposition, même minimale, des enfants aux écrans numériques n'a encore fait la preuve d'aucun bénéfice pour le développement du cerveau, l'apprentissage, l'attention, la concentration, le bien-être, l'équilibre, le comportement ni la santé des enfants. L'exposé des motifs ne mentionne d'ailleurs aucun avantage pédagogique. Il n'y a donc pas lieu d'assigner à l'usage du numérique une durée-plafond qui laisserait entendre à tort que les écrans peuvent se substituer - même partiellement - aux activités visant à développer les capacités physiques, cognitives, artistiques et comportementales des enfants. Il n'y a donc pas lieu de les insérer dans les programmes éducatifs mis en oeuvre par les assistants maternels ou dans les crèches, les écoles et les centres sportifs. Le changement de titre que propose le présent amendement est de nature à responsabiliser les parents, premiers éducateurs, ainsi qu'à protéger les éducateurs tiers contre toute pression d'origine parentale ou commerciale qui viserait à les contraindre de réduire le temps éducatif dans la vie réelle.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.