Publié le 13 février 2023 par : Mme Lavalette, M. Beaurain, Mme Auzanot, M. Bentz, M. Marchio, M. Taché de la Pagerie, M. Muller, Mme Mélin, Mme Dogor-Such, Mme Levavasseur, M. Catteau, M. Frappé.
Après l’alinéa 4, insérer les trois alinéas suivants :
« 2° bis Évitez de doter votre enfant d’une console de jeu avant l’âge de six ans : elle accaparerait son attention aux dépens des autres activités ;
« 2° ter Évitez l’utilisation d’internet par votre enfant avant l’âge de neuf ans : il détournerait l’enfant d’un apprentissage classique ;
« 2° quater Privilégiez l’utilisation d’internet de manière autonome à partir de l’âge de douze ans et avec un accompagnement effectif des parents sur la bonne utilisation de celui-ci ; »
Cet amendement vise à ajouter la méthode du « 3,6,9,12 » comme recommandation dans le carnet de grossesse. Cette méthode issue du livre « 3,6,9,12 : apprivoiser les écrans et grandir » de Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, permet aux parents de disposer d’un cadre évoluant en fonction de l’âge de l’enfant. Ces indications sont vivement conseillées et relayées par l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA).
Dans l’article 2 de la présente proposition de loi, seul l’âge de trois ans est évoqué. Or, l’accompagnement dans l’utilisation des écrans doit se faire sur le temps long. Si les années de zéro à trois ans sont reconnues comme étant celles de l’apprentissage des compétences indispensables au développement satisfaisant de l’enfant pour le reste de sa vie, les parents doivent mesurer l’importance de leur rôle pour une « hygiène numérique » de l’enfant tout au long de son développement.
La méthode du « 3,6,9,12 » permet donc aux parents de se situer par rapport aux bonnes pratiques. Celle-ci est bien évidemment conseillée et ne revêt aucun caractère obligatoire mais elle créé un moyen mémo-technique efficace.
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