Publié le 21 novembre 2022 par : Mme Galzy, M. Berteloot, M. Blairy, M. Cabrolier, M. Chenu, Mme Dogor-Such, Mme Loir, Mme Martinez, M. Meizonnet, M. Taché de la Pagerie.
Au titre, substituer aux mots :
« pour l’animal, un grand pas »,
les mots :
« en arrière pour l’animal, un recul » ».
Cet amendement vise à modifier le titre de la proposition de loi.
Si il y a un évènement où le taureau, et donc l’animal, est respecté et adoré, c’est bien lors des courses de taureaux. D’abord, les taureaux de combat bénéficient de conditions d’élevage privilégiées : 4 à 5 années d’élevage et de grands pâturages qui sont d’ailleurs des réserves pour la biodiversité. Ensuite, il est élevé au-delà de sa condition animale dans les arènes, grâce aux sentiments profondément humanistes qui habitent le monde de la tauromachie. C’est cette caractéristique qui est d’ailleurs mis en valeur par les artistes comme Picasso ou Zuloaga depuis 150 ans. Faire croire que des millions de passionnés de courses de taureaux en France et dans le monde soient des assoiffés de sang est pour le coup inhumain.
En conséquence, l’interdiction de la corrida et des courses de taureaux revient à faire reculer la cause animale ainsi que la civilisation.
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