Publié le 6 octobre 2022 par : Mme Auzanot, Mme Pollet, Mme Hamelet, M. Meizonnet, M. Giletti, M. Mauvieux, M. Meurin, Mme Florence Goulet, Mme Grangier, M. Guiniot, M. Cabrolier, M. Girard, Mme Galzy, M. Rancoule, M. Rambaud, M. de Lépinau, Mme Da Conceicao Carvalho, M. Muller.
L’ANSES remet au Parlement, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport présentant les données scientifiques mesurant les résidus d’éthinylestradiol (EE2) dans les eaux et leur impact sur la santé humaine. Une évaluation annuelle est ensuite communiquée au Parlement.
Le journal L'Obs a souligné le 7 septembre 2017 dans un article intitulé « la pilule est un perturbateur endocrinien », que « la pilule contient une hormone de synthèse, l'éthinylestradiol (EE2) que les femmes rejettent dans leurs urines, molécule qui n'est éliminée qu'à 60 % par les stations d'épuration et se retrouve donc dans les rivières, puis dans l'eau du robinet. Les conséquences en sont connues : les poissons sont féminisés, leur fertilité est gravement altérée ».
Les universitaires britanniques Susan Jobling et Richard Owen ont, dès 2013, appelé à un débat public sur l'EE2 car ils le soupçonnent d'avoir des effets préoccupants sur les mâles humains avec une hausse des malformations de l'appareil génital des jeunes garçons.
Il est donc nécessaire que nous soyons parfaitement informés des éventuels effets néfastes de cette substance sur la santé.
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