Publié le 6 octobre 2022 par : M. Valletoux.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, une étude visant à évaluer les conditions de mise en place d’une nomenclature d’actes prévention financés par la sécurité sociale. Cette étude émet notamment des recommandations opérationnelles, dessine les principales caractéristiques de cette future nomenclature d’actes et propose un calendrier de déploiement.
Notre système de santé est tourné vers une logique curative et intègre peu la dimension préventive des soins permettant d’éviter ou de différer le recours au système de soins. La crise sanitaire de la COVID a été le révélateur de lacunes structurelles et elle invite aujourd’hui, à repenser la place de la prévention et de son financement. Il faut aujourd’hui se saisir de cette expérience pour mettre en place des dispositifs de financement de la prévention.
La prévention est une mission essentielle au sein de nos établissements de santé qui s’y sont investis et mènent une diversité d’actions (activité physique adaptée, alimentation, suivi des personnes âgées ou des personnes atteintes de maladies chroniques, etc.). Ces actions ne sont toutefois pas durables car leur financement est aléatoire (appel à projet) et/ou non pérennisé. Il nous faut donc aujourd’hui collectivement accepter d’investir dans la prévention pour demain avoir de vrais résultats de santé publique en pérennisant un financement de la prévention qui par nature, exige de dépasser la tarification à l’activité entendu aujourd’hui en nombre de séjours.
Le développement d’une nomenclature d’actes prévention sera à long terme un moyen efficace de valoriser l’activité de prévention.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.