Publié le 17 octobre 2022 par : Mme Agresti-Roubache.
Avant le 1er septembre 2023, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les conditions d’exercice des internes hospitaliers.
Cet amendement est un amendement d'appel visant à alerter sur le manque d'effectifs d'internes hospitaliers.
La discipline d’hépato-gastroentérologie souffre à Marseille d’un manque d’internes. Marseille dispose par promotion de 4 internes, ce qui est moins qu’à Besançon ou Dijon, deux fois moins qu’à Lyon ou Lille, pour des besoins de santé supérieurs ou équivalents. Ce manque d’interne est aggravé par le besoin des internes d’effectuer au moins 3 stages hors CHU, par les FST, par les gardes d’urgence avec récupération du temps de garde et par un droit au remord.
Les conséquences de ces lacunes sont un déficit de formation, une suractivité des internes, et un défaut de fonctionnement des services. À l'AP-HP a été mis en place des procédures de seniorisation pour mieux assister voire remplacer les internes.
La situation actuelle discriminante sur un plan géographique est extrêmement pénalisante pour nos internes en termes de bien-être et de formation.
Une augmentation du nombre d’internes d’au moins 2 par promotion rapprocherait Marseille de la situation de Lyon ou la mettrait à égalité avec Dijon.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.