Publié le 5 octobre 2022 par : M. Descoeur, M. Kamardine, M. Jean-Pierre Vigier, M. Nury, M. Neuder, M. Vincendet, M. Dubois, Mme Anthoine, M. Bourgeaux, M. Bony, Mme Valentin, Mme Corneloup, M. Taite, M. Fabrice Brun, M. Brigand, Mme Louwagie, M. Forissier, M. Cinieri, M. Portier, M. Boucard.
I. – Le 1° de l’article L. 160‑9‑1 du code de la sécurité sociale est complété par les mots : « et dans les associations agréées du système de santé telles que définies dans l’article L. 1114‑1 du code de la santé publique ; ».
II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
III. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Cet amendement est en relation directe avec l’article 17 relatif au déploiement des « rendez-vous de la prévention », notamment en direction des adultes de 60-65 ans, afin « de repérer l’apparition des premières fragilités ou de la perte d’autonomie par une approche globale et promouvant l’activité physique régulière et une alimentation équilibrée. Le médecin pourra être encouragé, le cas échéant, à réaliser une prescription d’activité adaptée. »
Les activités physiques adaptées, proposées par nombre d’associations agréées du système de santé, font déjà l’objet de prescriptions médicales, qu’il convient de soutenir en l’inscrivant dans un objectif de prévention, compte tenu des effets bénéfiques constatés par les médecins, les personnes malades, notamment atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée et leurs proches aidants.
Il est néanmoins à déplorer une forte hétérogénéité dans la prise en charge des frais de transports pour se rendre à ces activités. Certaines Caisses Primaires d’Assurance Maladie remboursent ces frais tandis que d’autres s’y refusent, occasionnant des inégalités territoriales et surtout une perte de chance pour les personnes concernées qui doivent renoncer, pour des motifs financiers ou d’éloignement géographique sans accès à des solutions de mobilité, à un élément essentiel et indispensable de leur parcours de soins.
Cette avancée serait également perçue comme une reconnaissance de l’engagement quotidien des associations concernées auprès des publics qu’elles accompagnent dans ce domaine spécifique, en permettant un accès facilité aux dispositifs et services qu’elles proposent, notamment en milieu rural ou quand les services de mobilité font défaut.
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