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Souveraineté alimentaire et renouvellement des générations en agriculture — Texte n° 2436

Amendement N° CE2571 (Irrecevable)

Publié le 26 avril 2024 par : M. Esquenet-Goxes, Mme Mette.

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Au plus tard deux ans après la promulgation de la présente loi, les formations continues et initiales relatives à la diététique et la nutrition intègrent dans leurs référentiels des modules sur les alimentations à dominante végétale (alimentations avec consommation modérée de produits animaux, végétarienne et végétalienne) et sur les bénéfices sanitaires et environnementaux de la diversification des sources de protéines en alimentation humaine.

Exposé sommaire :

La Stratégie nationale sur les protéines végétales vise à réduire la dépendance de la France aux importations de protéines végétales des pays tiers, à permettre aux éleveurs d’améliorer leur autonomie pour l’alimentation de leurs animaux, et à encourager les Français à augmenter leur consommation de protéines végétales, pour répondre aux nouvelles recommandations nutritionnelles. Accompagner l’augmentation de la consommation de légumineuses françaises permettra de bâtir notre souveraineté alimentaire en protéines végétales tout en suivant les dernières recommandations nutritionnelles. C’est le sens de cet amendement qui vise à mieux former les professionnels de la nutrition aux enjeux liés à la diversification des sources de protéines.

Le Haut conseil de la santé publique et l’ANSES recommandent de consommer davantage de fruits et légumes, de légumineuses et d’oléagineux. Principalement pour des raisons de santé, les attentes de la population française évoluent : plus d’un quart des Français se déclarent aujourd’hui flexitariens. Les référentiels des formations relatives à la cuisine (CAP cuisine, BP arts de la cuisine et plusieurs autres) ont récemment évolué en ce sens (article 253 de la loi climat).

Pourtant, les référentiels des formations relatives à la diététique et la nutrition ne se sont pas adaptés à cette évolution profonde des pratiques et des recommandations sanitaires.

À titre d’exemple, ils ne citent pas les régimes alimentaires à dominante végétale, telles que les alimentations flexitarienne, végétarienne ou végétalienne. L’intérêt pour la santé humaine de la diversification des sources de protéines n’est pas non plus évoqué. Or, les professionnels de la nutrition accompagnent aussi bien des particuliers souhaitant végétaliser leur alimentation que des restaurations collectives proposant régulièrement des plats végétariens (loi Climat). Les particuliers comme les enfants déjeunant à la cantine doivent bénéficier des connaissances scientifiques les plus récentes en matière de diversification des sources de protéines.

Cet amendement a été travaillé avec l’association « Assiettes végétales ».

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