Publié le 25 avril 2024 par : Mme Boyer.
À l’alinéa 2, substituer aux mots :
« pour encourager les éleveurs à recourir aux chiens de protection des troupeaux, en prévoyant »
les mots :
« à la mise en place d’un statut juridique du chien de protection de troupeaux et à prévoir ».
Cet amendement prévoit la création par ordonnance d’un statut juridique du chien de protection de troupeaux, sans imputer automatiquement la responsabilité pénale en cas d’un dommage à l’éleveur.
Il vise ainsi à renforcer la protection des éleveurs en dotant le chien de protection de troupeaux d’un véritable statut juridique, comme proposé dans le Plan National d'Action Loup et activités d'élevage (PNA) 2024-2029. Cette mesure répond aux préoccupations exprimées par l'Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM) dans le cadre de ce plan, visant à défendre les activités pastorales sur notre territoire.
La cohabitation entre les chiens de protection et les activités de pleine nature peut engendrer des difficultés : outre les conflits d’usage mineurs mais fréquents, on recense ainsi chaque année une centaine d’incidents dont certains conduisent à des dépôts de plaintes voire à des condamnations judiciaires des éleveurs, alors même que le chien de protection s’impose comme un des piliers du dispositif de prévention des attaques de loups.
Il est donc impératif de doter ces chiens de protection de troupeaux d'un statut juridique approprié, permettant aux éleveurs de travailler en toute confiance et sécurité juridique. En renforçant leur cadre légal, nous protégeons les éleveurs ayant recours à cette méthode de protection et contribuons ainsi à la préservation des activités pastorales, tout en favorisant la cohabitation pacifique entre les différents usagers de nos espaces naturels.
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