Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Lutte contre les dérives sectaires — Texte n° 2157

Amendement N° 136 (Irrecevable)

Publié le 9 février 2024 par : M. Raphaël Gérard, Mme Brugnera, Mme Colboc, M. Lavergne, Mme Tiegna, M. Olive, M. Rousset, M. Pellerin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

À la première phrase de l’article 222‑16‑2 du code pénal, les mots : « ou 222‑12 » sont remplacés par les mots : « , 222‑12 ou 225‑4-13 ».

Exposé sommaire :

Dans le cadre de la mission flash sur les pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a également indiqué que certains jeunes sont envoyés à l’étranger pour y subir ces « thérapies ». Plusieurs associations LGBT ont corroboré cette affirmation concernant des pays au sein même de l’Union européenne, mais aussi en Afrique ou encore en Israël, et les rapporteurs ont été informés de cas de personnes menacées d’être renvoyées de force dans leur pays d’origine ou celui de leurs parents pour y être mariées contre leur gré.

Si le droit français permet déjà de réprimer ces pratiques lorsqu’elles concernent des victimes françaises, même lorsqu’elles ont lieu en dehors du territoire national, ce n'est pas le cas des victimes étrangères.

Aussi, le présent amendement propose de s'inspirer des dispositions applicables en matière de mutilations sexuelles afin de prévoir expressément que le droit pénal français peut s’appliquer quand les faits ont lieu à l’étranger sur une personne mineure étrangère résidant régulièrement en France.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.