Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Motions de censure — Texte n° 1682

Amendement N° AS2361 (Irrecevable)

Publié le 13 octobre 2023 par : M. Peytavie, Mme Garin, Mme Rousseau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

I. – À la fin de l’alinéa 3, supprimer les mots :

« pour les assurées de moins de 26 ans ou bénéficiaires de la protection complémentaire en matière de santé prévue à l’article L. 861‑1. ».

II. – En conséquence, procéder à la même suppression à la fin de l’alinéa 19.

Exposé sommaire :

Par cet amendement, le groupe Ecologiste appelle au remboursement des protections hygiéniques réutilisables pour l’intégralité des personnes assurées, sans limite d’âge.

Si la prise en charge des protections menstruelles réutilisables pour les moins de 26 ans et les bénéficiaires de la complémentaires santé, telle que prévue par le présent article, est à saluer -et il était temps ! -, le groupe Ecologiste pointe toutefois son manque d’ambition.

Car les règles ne s’arrêtent pas à 26 ans.

Et, dans le contexte inflationniste auquel nous faisons face actuellement, avoir ses règles représente un coût financier croissant. Les protections menstruelles n’ont, en effet pas échappé à l’augmentation drastique des produits de premières nécessités. Les boîtes de serviettes hygiéniques ont ainsi augmenté en moyenne, toutes marques confondues, de 25 centimes depuis mars 2022. Quant aux tampons, leur prix a grimpé de 30 centimes par boîte. C’est également le cas pour les protections menstruelles réutilisables telles que les culottes menstruelles ou les « cups ». 1,2 millions de françaises pensent pouvoir ainsi se retrouver en situation de précarité menstruelle dans les douze prochains mois.

Dès lors que les règles constituent un phénomène naturel et périodique qui engendre un coût important chaque mois, cela relève de la responsabilité de l’Etat de prendre en charge son coût intégralement pour toutes les personnes concernées. La santé menstruelle -et celle de l’intégralité des personnes concernées- est une question de santé publique.

Notre Assemblée a voté en 2015 la baisse de la TVA honteuse de 20% sur les protections menstruelles pour la ramener au taux de 5.5%. Mais nous devons aller plus pour garantir à chaque personne concernée de vivre ses règles en toute dignité.

Tel est l’objet du présent amendement.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.