Publié le 12 octobre 2023 par : M. Lauzzana, M. Frei, Mme Alexandra Martin, M. Olive, Mme Decodts, M. Fait, Mme Spillebout, Mme Panonacle, Mme Boyer, M. Abad, M. Sorez, Mme Dupont, Mme Dordain, M. Metzdorf, Mme Brugnera, M. Rodwell, M. Pellerin, M. Vuibert, M. Sertin, Mme Hugues, M. Giraud, M. Buchou, M. Royer-Perreaut, M. Haury, Mme Clapot.
Dans un délai de 6 mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport concernant l’âge minimum requis pour participer aux essais cliniques en cancérologie, en prenant en compte les avancées scientifiques ainsi que les implications médicales et éthiques.
Ce rapport devra également évaluer la possibilité d’abaisser l’âge minimum d’accès aux essais cliniques en cancérologie de 18 à 12 ans, en garantissant la sécurité des mineurs.
Le cancer est la première cause de décès par maladie chez les moins de 18 ans. Pour eux, il n’y a qu’un seul espoir : les progrès de la recherche et du soin.
Les nombreux progrès réalisés dans la lutte contre les cancers chez les adultes n’ont pas encore été observés chez les adolescents. Ces derniers représentent une population particulière, à la frontière entre l’enfant et l’adulte, pour lesquels il n’existe pas suffisamment de stratégie spécifique de prise en charge.
Pourtant, aujourd’hui, de nombreuses études ont démontré l’efficacité de certains traitements des adultes chez les patients de moins de 18 ans.
Cet amendement vise donc à alerter le Gouvernement sur la nécessité de mener une évaluation approfondie de l’âge minimum d’accès aux essais cliniques afin de prendre des mesures éclairées et adapter la législation en vigueur dans le but d’améliorer les perspectives de traitement pour les adolescents atteints de cancer.
Donner accès à des traitements innovants de façon précoce aux adolescents, c’est augmenter les chances de guérisons mais également de trouver de nouvelles solutions thérapeutiques.
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