Publié le 20 octobre 2023 par : M. Taupiac, M. Jean-Louis Bricout, Mme Froger, M. Panifous, M. Saint-Huile.
Après la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 1411‑6-2 du code de la santé publique, il est inséré une phrase ainsi rédigée : « Ils donnent lieu à la prescription d’une glycémie à jeun, à la suite d’une évaluation du risque du diabète. »
Ce amendement vise à engager, dans le cadre des rendez-vous de prévention aux âges clés de la vie, une campagne de repérage du diabète, dont les chiffres s'apparentent aujourd'hui à une épidémie : plus de 4 millions de personnes - dont 92 % pour un diabète de type 2 - sont traités pharmacologiquement pour cette pathologie.
Selon Santé Publique France, près de 12 % des cas de diabète de type 2 ont été découvert à l'occasion d'une complication. La mise en place de cette campagne, préconisée par l'Assurance maladie, permettra de diagnostiquer précocement le diabète, en vue d'éviter une entrée dans la maladie au niveau 3 de sévérité pour un patient sur trois.
En outre, elle permet d'engager des actions de sensibilisation dès le plus jeune âge pour agir sur des facteurs sociaux et environnementaux de survenance de la pathologie, tels que la sédentarité ou les mauvaises habitudes alimentaires.
L'orientation des patients vers la prescription d'une glycémie à jeun pourra se faire sur la base d'un questionnaire Findrisc réalisé pendant le rendez-vous de prévention. Il permet, avec des questions portant par exemple sur les antécédents familiaux ou les habitudes alimentaires, d'estimer le risque de diabète.
Cet amendement est issu d'une proposition de la Fédération Française des Diabétiques.
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