Publié le 19 octobre 2023 par : Mme Gruet, M. Kamardine, M. Nury, M. Seitlinger, Mme Anthoine, M. Dumont, Mme Périgault, M. Bony, M. Dubois, M. Taite, M. Bourgeaux, Mme Frédérique Meunier, M. Cinieri, M. Neuder, Mme Corneloup, M. Boucard, M. Ray, Mme Valentin, M. Juvin, M. Viry.
À la première phrase du dixième alinéa de l’article L. 4321-1 du code de la santé publique, supprimer les mots : « , dans la limite de huit séances par patient, ».
Cet amendement s'inscrit dans la suite logique des débats lors de l'examen de la loi portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé de 2023.
Il permet de développer l'accès direct au kinésithérapeute en supprimant cette notion de limitation des huit séances.
Les actes les plus fréquemment réalisés par les kinésithérapeutes (lombalgie commune, entorse de la cheville, prothèse de hanche, épaule opérée) sont soumis à des référentiels émis par l’Assurance maladie après avis de la Haute autorité de santé (HAS).
Ces référentiels définissent un nombre de séances maximal pour ces actes de kinésithérapie ostéo- articulaires. A noter que ces référentiels permettent aussi de garantir que cet accès direct au kinésithérapeute n’aura pas d’impact financier négatif puisque les séances excédant le référentiel ne sont pas remboursées.
Une limitation à 8 séances fait perdre à la mesure une partie de son efficacité.
Elle ne permettra pas de libérer du temps médical mais simplement de repousser une consultation chez le médecin.
La suppression de la limitation de l’accès direct à un nombre de séances permettra de prendre correctement en charge les patients et leurs symptômes, comme les troubles musculo-squelettiques, et de libérer du temps médical.
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