Publié le 25 octobre 2023 par : Mme Alexandra Martin, M. Viry, Mme Anthoine, M. Bony, M. Bourgeaux, Mme Bonnivard, M. Portier, M. Brigand, Mme Louwagie, M. Cordier, M. Cinieri, M. Taite, M. Dubois, Mme Corneloup, M. Forissier, Mme Petex-Levet, Mme Valentin.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement permettant d’évaluer s’il existe un lien entre l’absence de personnel médical au sein des établissements scolaires et les faits de harcèlement relevés.
L’une des préoccupations majeures des parents d’élèves et chefs d’établissements scolaires est le manque de personnel médical. En effet, nous sommes confrontés à une carence importante d'infirmières, ce qui a des répercussions significatives sur le bien-être et la sécurité des élèves.
Le personnel médical scolaire participe, entre autres, à l'accueil et l'accompagnement de chaque élève en fonction de ses besoins spécifiques liés à sa santé physique ou psychique. En ces temps de préoccupation croissante concernant le harcèlement scolaire, il est essentiel d'avoir un personnel infirmier présent pour servir de rempart contre de tels incidents. Alors que Gabriel Attal, Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a annoncé de nombreuses mesures pour enrayer le phénomène de harcèlement scolaire, il est indispensable de maintenir un lien avec les élèves victimes. Or, sans la présence régulière d'infirmiers, il est difficile de détecter rapidement les signes de harcèlement ou de mauvais traitements subis par les élèves. Ils possèdent la formation et les compétences nécessaires pour reconnaître ces problèmes et apporter un soutien approprié aux victimes.
Le présent amendement vise donc à évaluer s’il existe un lien entre l’absence de personnel médical et les établissements dans lesquels des faits de harcèlements scolaires ont été relevés.
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