Publié le 13 octobre 2023 par : M. Taupiac, M. Saint-Huile, M. Panifous, Mme Froger, M. Jean-Louis Bricout.
I. – Le 19° decies du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :
1° À l’intitulé, après le mot : « réduction » sont ajoutés les mots : « et crédit » ;
2° L’article 199 tricies est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa du A du I, les mots : « une réduction » sont remplacés par les mots : « un crédit » ;
b) Au 1° du A du I les mots « aux articles L. 321‑4 ou » sont remplacés par les mots « à l’article » et « 2024 » est remplacé par « 2027 » ;
c) Au 3° du A du I, le mot « intermédiaire, » est supprimé ;
d) Au début du premier alinéa du B du I, au début du II, aux deuxième et dernier alinéas du III, au début du premier et au second alinéa du VI, au début du premier et au second alinéa du VII et au premier alinéa du VIII, les mots : « la réduction » sont remplacés par les mots : « le crédit » ;
e) Le premier alinéa du III est ainsi rédigé :
« Le crédit d’impôt est calculé sur l’écart entre les revenus bruts du logement mentionnés au I et le loyer de marché hors charges déterminé selon une méthode fixée par décret en fonction de la localisation et de la catégorie du logement ».
f) Le IV est ainsi rédigé :
« Le montant du crédit d’impôt est fixé à 50 %. »
« Toutefois, lorsque le logement est donné en mandat de gestion ou en location à un organisme public ou privé agréé en application de l’article L. 365‑4 dudit code en vue de sa location ou de sa sous-location, meublée ou non, à des personnes mentionnées au II de l’article L. 301‑1 du même code ou aux personnes physiques dont la situation nécessite une solution locative de transition, le taux est porté à 65 %.
« Lorsque le logement est donné en mandat de gestion, une prime de 3 000 euros est accordée au propriétaire. »
II – À l’article 18‑1 de la loi n° 89‑462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86‑1290 du 23 décembre 1986, le mot : « libre » est remplacé par les mots : « fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables au sens de l’article 17‑2, sans pouvoir dépasser le loyer de référence majoré en vigueur en application de l’article 140 de la loi n° 2018‑1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique ».
Le dispositif d’investissement locatif « Loc’avantages » est transformé en crédit d’impôt, prolongé jusqu’en 2027 et adapté à l’impératif de production d’une offre de logements privée sociale et très sociale (et non plus de logements intermédiaires, dont les loyers sont trop élevés pour être aidés par la collectivité).
Le dispositif est rendu plus clair et incitatif pour les propriétaires : un crédit d’impôt compense 50 % de la perte de loyer en cas de location directe et 65 % en cas d’intermédiation locative via un organisme agréé.
Il est également prévu que l’augmentation du loyer en fin de conventionnement se fera en fonction des loyers de voisinage dans la limite du plafond majoré dans les zones concernées par l’encadrement des loyers.
Cet amendement est issu d'une proposition de la Fondation Abbé Pierre.
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