Projet de loi de finances pour 2024 — Texte n° 1680

Amendement N° 3299C (Sort indéfini)

(9 amendements identiques : CF3139C CF3156C CF3153C CF3131C CL427C CL435C CL460C CL457C 3303C )

Publié le 2 novembre 2023 par : M. Ménagé, M. Allisio, M. Cabrolier, M. Dessigny, Mme Grangier, M. Lottiaux, M. Bryan Masson, M. Mauvieux, Mme Mathilde Paris, M. Sabatou, M. Salmon, M. Jean-Philippe Tanguy.

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Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements00
Concours spécifiques et administration01
TOTAUX01
SOLDE-1

Exposé sommaire :

Le projet annuel de performances annexé au projet de loi de finances fait référence, au sein de l’action n° 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme n° 122 « Concours spécifiques et administration », à la création d’un fonds d’accompagnement des collectivités pour la réparation des dégâts et dommages contre leurs biens résultant des violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023. Ce fonds serait serait abondé par le budget de l’État.

Nous relevons tout d’abord que, contrairement aux autres postes de dépenses détaillés au sein de cette action, ce fonds ne fait l’objet d’aucune budgétisation précise alors même que le coût des réparations concernées a été évalué à environ 94 millions d’euros lors de l’examen du projet de loi relatif à l’accélération de la reconstruction et de la réfection des bâtiments dégradés ou détruits au cours des violences urbaines survenues lors de la période visée.

Au surplus, certaines communes telles Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle, ont subi des dégâts postérieurement au 5 juillet 2023. En l’espèce, une école avait été incendiée dans la nuit du 13 juillet 2023.

L’État n’a pas à prendre en charge sans contrepartie les dégâts qui ont été causés par des délinquants. Le seul principe qui doit prévaloir est celui du « casseur-payeur » et le groupe Rassemblement National s’était par ailleurs positionné en faveur, par exemple, d’un conditionnement des aides à la Constitution de partie civile contre les émeutiers reconnus responsables de leurs actes. Ce sont eux qui doivent réparer les dégâts causés et non l’argent des Français.

À défaut de connaître exactement le montant affecté au « Fonds violences urbaines », l’amendement prévoit donc de minorer symboliquement d’un euro, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, l’action n° 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme n° 122 « Concours spécifiques et administration ».

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