Publié le 22 septembre 2023 par : M. Pauget, Mme Anthoine, M. Brigand, M. Cinieri, Mme Corneloup, Mme Louwagie, M. Le Fur, M. Taite, M. Viry, M. Di Filippo, M. Minot, M. Portier, Mme Périgault, M. Meyer Habib.
La première phrase du 2° de l’article L. 262‑4 du code de l’action sociale et des familles est complétée par les mots : « et sous réserve d’avoir, dans des conditions fixées par décret, régulièrement exercé une activité professionnelle en France pendant un nombre déterminé d’heures de travail au cours d’une période de référence précédant la date de la demande ».
Considérant que le droit à la solidarité nationale pour les étrangers ne doit pas seulement reposer sur le seul critère de présence en France mais qu'il devrait aussi reposer sur une implication réelle de l'étranger au projet de société française, cet amendement propose, comme c 'est déjà le cas d'ailleurs pour le RSA Jeune, d'imposer un temps de travail minimum et régulier des étrangers en France avant qu'ils puissent bénéficier du droit au RSA.
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