Publié le 10 mai 2024 par : M. Delautrette, M. Echaniz, Mme Keloua Hachi, Mme Rouaux, M. Vallaud, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
Après le second alinéa de l’article 43‑11 de la loi n° 86‑1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Elles informent le public des réalités et des enjeux liés à l’environnement, et proposent, encouragent et promeuvent des modes de vie, de consommation et de production compatibles avec la stratégie nationale bas carbone et la stratégie nationale biodiversité. Elles contribuent à lutter contre la désinformation de ces enjeux dans l’espace public. »
Le présent amendement propose de compléter la définition de la mission du service public de l’audiovisuel concernant l’information sur la crise écologique. Il précise la mission actuelle de France Télévisions et Arte sur l’environnement et le développement durable, en intégrant
spécifiquement les enjeux environnementaux. Une mission identique est explicitement dévolue à Radio France.
Les experts du GIEC insistent sur le rôle des médias pour faire progresser la conscience climatique et la légitimité des actions engagées. Si les auteurs de cet amendement tiennent à saluer les actions engagées en ce sens par l’audiovisuel public, en particulier depuis 2022, ils suggèrent de renforcer son rôle de chef de file dans le traitement médiatique de l’urgence écologique. L’audiovisuel public présente en effet un enjeu d’exemplarité afin d’assurer au long terme la crédibilité des prescriptions destinées aux groupes privés.
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