Publié le 3 mai 2023 par : Mme Saint-Paul, M. Vuibert, M. Ledoux, Mme Babault, M. Perrot, M. Reda, M. Travert, Mme Rilhac, Mme Klinkert.
Compléter la quatrième phrase de l’alinéa 17 par les mots :
« ainsi qu’une revue complète de l’intérêt stratégique civil et militaire pour la France des zones polaires, notamment de l’Arctique. »
Reconnue dans le monde pour sa contribution à la recherche polaire, la France a connu depuis une vingtaine d’années un certain décrochage dans les zones polaires. Alors qu’elle occupe le sixième rang mondial pour ses publications scientifiques dans ce domaine, ses installations en Arctique et en Anctarctique sont vieillissantes et ont pâti de l’insuffisance des effectifs de l’Institut Paul-Emile Victor (IPEV), qui en gère toute la logistique.
Initialement dédiées à la recherche scientifique, les zones polaires ont vu émerger de nouveaux enjeux stratégiques, économiques et militaires. Or, dans un contexte de retour de l’affrontement interétatique sur le sol européen, il apparaît de plus en plus nécessaire de s’intéresser aux diverses possibilités d’engagement, alors que le consensus qui entourait l’Arctique semble remis en cause et que cette zone pourrait devenir un théâtre d’opérations à horizon 2040. Un engagement sur ce terrain dans le cadre d’une alliance poserait d’importants défis à l’armée de Terre, notamment en raison des conditions climatiques extrêmes et de la préparation opérationnelle spécifique que celles-ci imposent.
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