Les amendements de Alexandre Portier pour ce dossier
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Votre nomination, madame la ministre, n'est pas une solution, c'est un symptôme, celui d'un gouvernement sans cap, sans stratégie, sans boussole pour notre école ; pire encore, sans colonne vertébrale. N'est-ce pas vous, madame la ministre, qui, en 2016, qualifiiez de fariboles la restauration de l'autorité et le port de l'uniforme ?
N'est-ce pas vous, madame la ministre, qui avez inventé le délit de blasphème, en lâchant publiquement la jeune Mila qui était la proie des islamistes sur les réseaux sociaux ?
Et maintenant vous venez nous expliquer que votre feuille de route est celle de Gabriel Attal et qu'elle comprend notamment l'introduction de l'uniforme et la défense de la laïcité ? Mais de qui se moque-t-on ?
Est-ce vous ou Gabriel Attal, vous ou Emmanuel Macron ? En 2016, vous parliez de supprimer le ministère de l'éducation nationale ; vous avez déjà commencé en supprimant celui de l'enseignement professionnel. Qu'allez-vous faire de l'éducation nationale, madame l'ex-garde des sceaux ? Êtes-vous là pour en prononcer la liquidation judiciaire ?
uniquement des verbatim de propos que vous aviez tenus. La différence entre vous et moi, c'est que moi, j'assume totalement ce que j'écris. On vous attend sur le fond quand vous voulez !
Enfin ! L'éducation nationale va enfin être première quelque part : elle va décrocher la palme du plus mauvais employeur de France ! Et ça, c'est à votre réforme du lycée professionnel qu'on le doit.
Évidemment, en tant que député, je pourrais me retrouver dans certains objectifs de votre réforme. En tant qu'enseignant, en revanche, je ne peux qu'être très choqué par la méthode et les propos qu'a employés le ministre de l'éducation nationale.
Vous prévoyez des fermetures de filières : quatre-vingts à la rentrée. Les enseignants s'inquiètent ; vous leur répondez qu'ils peuvent « se diriger vers le professorat des écoles ou vers le collège ». J'ai cru à un canular mais j'ai vérifié et non, apparemment, la blague n'en était pas une. Si je vous suis, les enseignants dans les domaines de...
Tout cela, c'est de la langue de bois. Les enseignants ne sont ni des numéros ni des pions, ce sont des personnes qui font leurs choix de vie, qui ont leurs projets ! Enseigner est une véritable vocation. Ils méritent le respect dû à la dignité de leur fonction !
Ma question s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale. Je ne citerai qu'un chiffre et un exemple. Le chiffre, c'est 1 500, soit le nombre de postes d'enseignants que vous supprimerez à la rentrée prochaine…
…à l'heure où nos classes sont déjà les plus surchargées de toute l'Europe. À Trades, petit village du Haut-Beaujolais, que je connais bien, en tant que député du Rhône, la commune a investi ces dernières années plus de 150 000 euros dans son école. Des générations entières de familles se sont succédé dans cet établissement dont on envierait l...
Vous ne répondez pas à la question, c'est bien dommage. Surtout, vous ne pouvez pas justifier les fermetures de classes par une baisse de la démographie scolaire, alors que nos classes sont les plus surchargées des pays d'Europe et de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques. Il faut enfin dire la vérité : les clas...