Les amendements de Alexandra Masson pour ce dossier
20 interventions trouvées.
Madame la présidente, madame la Première ministre, qui hélas n'est pas encore arrivée dans l'hémicycle – espérons qu'elle ne tarde pas trop, car nous avons des choses extrêmement constructives et intéressantes à lui dire –, mes chers collègues. Zéro, c'est le nombre d'articles de la première partie de ce projet de loi de finances (PLF) qui auro...
Un « non-événement », madame la Première ministre – merci d'arriver enfin ? Quel mépris pour le peuple français et pour la représentation nationale !
Vous le savez parfaitement, ce 49.3 est un sauve-qui-peut, après la débandade qu'a connu l'examen de votre projet de loi en commission des finances. Si vous vouliez tâter le terrain, madame la Première ministre, vous avez été servie ! Faute de majorité, les votes en commission se sont traduits par une série de défaites pour votre gouvernement....
et pour cause : ce projet de loi de finances marque la cinquantième année de déficit public continu ! Vous n'avez aucune leçon de gestion à nous donner, malgré l'autosatisfaction et les bons points que ne cesse de s'attribuer le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, devant cette assemblée ou sur les plateaux de télévision. La France va devoi...
Votre budget est indigent et irréaliste tant du point de vue des objectifs de croissance qu'il a fixés que de l'inflation. Ce n'est pas seulement nous qui l'affirmons, mais également le Haut Conseil des finances publiques (HCFP), organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes. Votre gouvernement ne fait aucune économie structurelle,...
…une bureaucratie hors-sol, les abus de la finance, ou encore le coût exorbitant de nos contributions à l'Union européenne. Le Gouvernement avait promis 6 milliards d'économies : il n'en trouve finalement – entendez bien – que 2 milliards, en faisant par exemple les tiroirs des centres de formation d'apprentis (CFA).
Mais quelle honte ! Alors que la presse parle d'« économies en trompe-l'œil », de « capitulation », votus continuez à augmenter les impôts des Français, de 17 milliards d'euros. Les impôts croissent deux fois plus que l'inflation et quatre fois plus que la croissance. Ainsi, la TVA augmentera de 7,5 milliards d'euros, après une hausse de 30 mil...
Enfin, de l'aveu même de votre rapporteur général du budget, le Gouvernement va encore « laisser augmenter » les tarifs de l'électricité. Après un record en 2022, la part des prélèvements obligatoires va de nouveau grandir en 2024 par rapport à 2023, atteignant ainsi 44,1 % du PIB. Comme toujours, votre budget est injuste et frappe ceux qui tr...
Au nom d'une écologie dévoyée, le Gouvernement refuse de baisser les taxes sur le carburant, mais il maintient un énième chèque gadget de 100 euros qui oublie 90 % des automobilistes, dont beaucoup vivent en France périurbaine, dépourvue de transports publics, et qui n'ont d'autre solution que d'emprunter quotidiennement leur véhicule pour se r...
Et je ne parle pas de votre augmentation totalement injuste du gazole non routier (GNR), carburant utilisé par les agriculteurs, les pêcheurs et les acteurs du bâtiment et travaux publics (BTP), qui ne disposent aujourd'hui d'aucune solution alternative technologique décarbonée. En période d'hyperinflation, votre politique est irresponsable : e...
La taxe sur les autoroutes et les aéroports, de 600 millions d'euros, va être reportée sur le prix payé par les Français, contrairement à ce que vous aviez promis. Votre gouvernement ne réalise donc aucune économie structurelle ! Il économise moins que le montant des 100 milliards de dépenses du bouclier énergétique, qu'il a supprimé. Comme par...
Les dépenses ont l'air de diminuer grâce à l'inflation mais, en réalité, elles augmentent en volume. Alors que les Français ont toujours plus de mal à se loger, votre gouvernement met fin au dispositif Pinel, qui était un coup de pouce fiscal important à l'investissement locatif.
Selon un vieil adage, quand le bâtiment va, tout va. Hélas, la filière du BTP connaît une grave crise structurelle, alors qu'au moins 150 000 emplois seront détruits d'ici 2025. La situation financière de la France est hors de contrôle. Ce soir, madame la Première ministre, nous allons nous exprimer sur deux motions de censure, qui ne seront s...
J'appelle donc les députés de toutes les oppositions à se débarrasser de leurs oripeaux idéologiques pour mettre fin à cette parodie démocratique de gouvernance que vous incarnez avec cette utilisation abusive du 49.3. Chers collègues du groupe Les Républicains, c'est surtout à vous que je m'adresse :
mettez enfin en application les principes édictés par votre président de groupe, Olivier Marleix, et par le président de votre parti, Éric Ciotti. Vous avez récemment affirmé que, sans cordon sanitaire, vous voteriez toute mesure qui vous paraîtrait utile aux Français.
Ce soir, chers collègues Républicains, le moment est venu : j'espère que nous pourrons compter sur votre vote ! Vous avez déjà soutenu plusieurs des propositions de loi que nous avons présentées le 12 octobre dernier, à l'occasion de notre niche parlementaire ; vous avez même voté certaines d'entre elles en commission. Il est plus que temps de ...
Une motion de censure n'est ni la proposition ni l'approbation d'un projet politique commun. Le vote de ce soir vise seulement à censurer le Gouvernement et exprime une opinion qui, je le crois, est majoritaire dans le pays : celui-ci n'a plus le soutien d'une grande partie des Français.
Et si le Président de la République le décide, il sera la première étape vers le retour aux urnes du peuple Français.
Pour les députés du Rassemblement national, au nom desquels je m'exprime ce soir, seul compte l'intérêt des Français. L'alternance est, pour la France, la seule chance de se redresser. Les Français sont victimes de l'insécurité – les policiers ne peuvent plus exercer leur mission de protection sans être accusés ou mis en cause ; les Français so...
Une alternance qui leur rendra leur argent par la baisse des taxes et la fin des milliards mal employés, qui leur redonnera la parole par un véritable référendum d'initiative citoyenne (RIC). En clair, madame la Première ministre, une alternance qui remettra l'intérêt de la France et des Français au cœur des choix politiques de notre pays.