Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
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On entend beaucoup dire en ce moment, dans le débat public et dans les médias, que M. Macron, bon prince,…
…triple la prime. C'est un mensonge, puisqu'il ne triple pas la prime elle-même, mais son plafond ; le fait de tripler le plafond ne signifie absolument pas que la prime va augmenter. Jusqu'ici, le plafond était de 1 000 euros, or la somme moyenne touchée par celles et ceux qui en ont bénéficié était de 506 euros.
Beaucoup de Français se disent : « Mais moi, je ne l'ai pas touchée, cette prime, même très aléatoire et extrêmement modeste. » En effet, seuls 4 millions de salariés sur 25 ont touché la prime, pour la simple raison qu'elle est au bon vouloir du patron. Quand il s'agit de partager avec les salariés la valeur produite, c'est au bon vouloir ; e...
Vous l'avez compris, nous sommes opposés depuis le début à l'idée de primes qui viennent se substituer aux salaires. Nous proposons donc un amendement qui prévoit, l'année suivant l'octroi d'une prime, une augmentation de salaire équivalente à 50 % du montant de la prime. Nous voulons faire entendre notre logique : les primes ne remplacent pas ...
Dans ce débat sur les primes et les salaires, toutes celles et ceux, spécialement hors des rangs de la Macronie,…
…qui finissent par accepter l'idée d'une prime, nous expliquent que celle-ci ne remplace pas le salaire. C'est vrai. Eh bien, ce scrutin public vous offrira l'occasion de montrer que vous n'êtes pas d'accord avec la logique de remplacement des salaires par des primes.
Quand bien même une prime serait attribuée, vous admettez que les entreprises qui en auraient les moyens pourraient alors procéder à des augmentations de salaire. J'appelle votre attention sur le fait que nous faisons une différence entre les grandes entreprises, celles du CAC40 qui ont augmenté leurs dividendes de 82 % l'an dernier, et les tr...
Comme cela a été indiqué précédemment par mon collègue Ruffin, nous avons prévu une caisse de péréquation qui permettrait une solidarité entre grandes et petites entreprises pour l'augmentation des salaires.
Néanmoins et quelles que soient vos génuflexions, ce scrutin public va permettre de faire la clarté sur celles et ceux qui s'accommodent de l'idée d'une prime qui augmenterait le pouvoir d'achat de manière factice et très aléatoire. Répétons-le : cette prime étant soumise au bon vouloir des entreprises, seulement 4 millions de salariés sur 25 m...
Cet amendement permet donc de savoir qui se bat véritablement pour l'augmentation des salaires et considère que là est le cœur du partage de la valeur dans l'entreprise.
En intervenant au début de nos travaux, Bruno Le Maire, a annoncé qu'il était prêt à tous les compromis. Pourtant depuis le début, vous n'en faites vraiment aucun. Pour être exact, je devrais indiquer que le ministre a parlé de tous les compromis, à condition que ces derniers n'affaiblissent pas les comptes publics. Il y a pourtant des comptes...
Nous ne cesserons jamais de vous dire que si le salaire c'est, bien sûr, le revenu net, c'est aussi le salaire socialisé qui finance la santé et les retraites. Non seulement vos primes sont aléatoires, qu'il s'agisse de leur montant – pour un plafond fixé à 1 000 euros, elles s'élèvent aujourd'hui à 506 euros en moyenne – ou de leurs destinatai...
Il faut que ces primes soient soumises à des cotisations. Il faut que les cotisations pour les retraites et les cotisations maladie soient payées. Il n'est pas acceptable que les primes soient désocialisées.
…et qui ont rendu les propos de Mme la rapporteure inacceptables. Depuis le début de la soirée, dans ce débat sur les primes aléatoires et les augmentations de salaires, il a souvent été question de la classe moyenne et de ses attentes. On parvient assez mal à la définir, mais le quotidien Libération s'y est essayé dans son édition d'au...
Ces amendements proposent de passer le terme « prime » du singulier au pluriel, mais le débat de fond ne change pas : la hausse des prix atteint 5 %, peut-être même bientôt 7 %, comme cela est annoncé pour la rentrée. Cela correspond à une baisse, dans les mêmes proportions, des salaires et des revenus. Or cette baisse est d'abord le fait d'une...
Les profiteurs de crise qui ont amassé de grandes fortunes, ou bien la masse des Français dans leur vie quotidienne ? Vous avez choisi : ce sera la masse des Français. Surtout, il y a l'inflation dont vous refusez de parler – celle des dividendes qui ont progressé de 84 % l'an dernier ,
celle des 500 plus grandes fortunes, dont la richesse a progressé de 315 % en dix ans pour atteindre 1 000 milliards, c'est-à-dire 2,5 fois le budget de l'État – et contre laquelle vous ne faites rien. La vérité, c'est qu'en dix ans les salaires n'ont progressé que de 12 %, tandis que les dividendes progressaient de 70 % et que l'investissement...
Les Français qui touchent ces rémunérations doivent arbitrer entre des dépenses contraintes, et votre texte se tortille dans tous les sens pour éviter d'aborder la question des augmentations de salaire. Les travailleurs de notre pays ne demandent pas des primes aléatoires ou des petits chèques mais de véritables augmentations de salaires. Alors...
En outre, ces primes ne financent pas la sécurité sociale, ce qui vous permettra de revenir demain devant la représentation nationale pour nous dire qu'il y a des trous dans les caisses et qu'il faudrait faire des réformes comme celle des retraites ! Non, nous ne voulons pas de primes, même au pluriel ; nous voulons des augmentations de salaire !
J'aimerais répondre aux invectives qui viennent d'être lancées. Nous avons constaté que le ministre Bruno Le Maire avait disparu de l'hémicycle, mais il peut se rassurer puisque son sosie vocal, en la personne de M. Tanguy, est présent.