Les amendements de Virginie Duby-Muller pour ce dossier

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Le nombre d'expulsions est dérisoire : 90 % des étrangers déboutés du droit de l'asile restent sur le territoire français. Quelque 80 % des mesures d'obligation de quitter le territoire français ne sont pas exécutées ; des centaines de milliers de clandestins séjournent donc illégalement en France. Monsieur le Premier ministre, vous nous annon...

Votre réponse est un aveu, monsieur le secrétaire d'État : nous comprenons que l'immigration légale poursuivra son augmentation et nous le regrettons !

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Nous avons assisté dimanche à un nouveau remaniement du Gouvernement qui illustre un énième rétrécissement de ce qui reste du Macronisme, des conseillers techniques ayant été préférés aux parlementaires de la majorité.

Il faut dire que vous savez bien vous entourer, votre gouvernement étant le gouvernement des copains. En juillet 2017, alors chargée de la communication de l'Élysée, …

… Sibeth Ndiaye, désormais porte-parole du gouvernement, se disait sans ambages « parfaitement prête à mentir pour protéger le Président ».

Est-ce à dire qu'elle est aujourd'hui parfaitement prête à mentir pour protéger le Gouvernement ? Ses propos semblent beaucoup plus difficiles à assumer depuis sa nomination. Ils mettent évidemment en doute la sincérité de la parole publique. Toutefois, nous devons relativiser la gravité de ses propos, car un tel mensonge ne sera assurément pa...

… la cellule de presse de l'Élysée s'était employée à faire diffuser par des comptes Twitter anonymes des montages vidéo destinés à disculper le conseiller du Président.

D'autres opérations de diffusion massive de fake news sont-elles prévues par le porte-parolat ? Monsieur le Premier ministre, contrairement à ce que semble penser Mme Ndiaye, être ministre n'est pas un « job » comme les autres, …

Notre question est simple : après les mensonges revendiqués, le trucage d'images et les fake news, à quoi devons-nous nous attendre de votre part les prochains mois ?

Monsieur le Premier ministre, après des mois de crise au sommet de l'État, Emmanuel Macron s'est soudainement souvenu que « ceux qui ne sont rien », « ceux qui n'ont pas le droit de se plaindre », méritaient, peut-être, d'être écoutés. Aujourd'hui, vous lancez donc le fameux « grand débat national ». La position du groupe Les Républicains est ...

Nous n'avons jamais eu peur d'écouter et de débattre. Nous avons beaucoup de propositions à faire – sur le gaspillage de l'argent public, …

… sur le pouvoir d'achat, sur l'immigration, sur la valeur travail, sur notre ruralité. Mais, monsieur le Premier ministre, encore faut-il que ce grand débat ait un sens, qu'il soit utile, que la parole soit libre. Or deux tiers des Français estiment déjà qu'il ne permettra pas de sortir de la crise. Je ne vous cache pas notre sidération deva...

Est-ce donc cela, votre vision de l'impartialité et de l'indépendance ? Grand débat, oui, mais sans précision sur qui en rédigera les conclusions ; or nous refusons que les comptes rendus soient condamnés à prendre la poussière sur une étagère. Grand débat, oui, mais en se souvenant soudainement du rôle clé de nos maires, après les avoir mépris...

Grand débat, oui, mais comme un écran de fumée pour masquer le fait que la seule personne qui refuse de se remettre en question, c'est Emmanuel Macron – qui de surcroît en rajoute sur le sens de l'effort des Français !

Monsieur le Premier ministre, comment voulez-vous donner la parole aux Français en refusant de leur passer le micro ? Quand accepterez-vous enfin d'écouter nos concitoyens pour que ce débat soit utile ?

Au nom du groupe Les Républicains, je souhaite tout d'abord adresser nos plus sincères condoléances aux proches des victimes des inondations dans l'Aude et rendre hommage à l'action des forces de l'ordre et des secours mobilisés sur place.

Avec cette catastrophe naturelle, le temps politique s'est suspendu hier – et c'est bien normal. Monsieur le Premier ministre, j'en viens maintenant à un autre sujet d'actualité : le remaniement. Nous avons vécu ces dernières semaines un mauvais feuilleton, une sorte de House of Cards en version bas de gamme, …

… avec la désertion des deux ministres d'État du Gouvernement, les ambitions des uns et des autres pour les municipales, les effets d'annonce, sous couvert d'une mésentente au sommet de l'État, et un chantage pour des postes. Depuis plus d'une semaine, c'est l'affolement dans votre majorité.

Pourquoi personne ne veut-il faire partie du nouveau casting ? Principal résultat : le Premier ministre est devenu, malgré lui, ministre de l'intérieur à mi-temps – excusez du peu ! – dans un contexte de menace terroriste. Finalement, voilà l'annonce. Tout ça pour ça ! Un petit jeu de chaises musicales, sans changement de ligne politique. Rien...

Ce qui est sûr, c'est que ce remaniement n'entraîne rien de nouveau pour les Français : rien sur l'insécurité, alors que le nombre d'agressions frise le millier d'actes quotidiens depuis janvier – un record ; rien sur le pouvoir d'achat – bien au contraire, il y aura 300 millions d'euros de moins pour les Français en 2019, qui s'ajouteront à la...