Les amendements de Virginie Duby-Muller pour ce dossier

95 interventions trouvées.

Allez-vous enfin dissoudre les syndicats étudiants qui propagent ses discours de haine et collent des cibles sur le dos de ces enseignants ?

Après leur avoir fait miroiter une réouverture en février, votre décision de maintenir les remontées mécaniques fermées, monsieur le Premier ministre, est un drame pour les stations de ski. Depuis le début de la saison hivernale, les pertes économiques s'élèvent déjà à plus de 2 milliards d'euros, ne serait-ce que pour les deux Savoie. Votre dé...

Pas moins de 120 000 emplois directs sont concernés : saisonniers, moniteurs de ski, commerçants, secouristes… Le ski, c'est aussi une économie de ruissellement, et les conséquences de votre décision se feront sentir bien au-delà de l'hiver.

Avec la filière textile, la filière industrielle, le BTP ou encore l'économie du tourisme, tout un écosystème sera lourdement affecté pendant des années. Il y a urgence, monsieur le Premier ministre. Avec mes collègues Émilie Bonnivard, Martial Saddier et Vincent Rolland, ainsi qu'avec le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, L...

Des boulangers, des pharmaciens, des responsables d'agences de réservation ou encore des bailleurs nous alertent, car ils ne touchent pas d'aides pour survivre. Des moniteurs de ski, qui ont généralement une autre activité professionnelle l'été, se voient refuser l'accès au fonds de solidarité.

Quant aux médecins de montagne, ils ne perçoivent aucune compensation financière alors que leur activité est à l'arrêt.

En réalité, vous sacrifiez notre montagne par des décisions souvent incompréhensibles. Alors que chaque station avait élaboré, dès novembre, un protocole sanitaire responsable, vous interdisez un sport de plein air pratiqué par des personnes constamment masquées et gantées !

Les métros parisiens ont le droit d'être bondés, mais les télésièges et les téléskis restent à l'arrêt pour éviter des attroupements ! Notre demande est simple, monsieur le Premier ministre : votre gouvernement peut-il enfin s'engager à tout faire pour sauver les stations, quoi qu'il en coûte ?

… que notre personnel soignant enchaîne les vagues de contaminations, que notre économie est à l'arrêt, que nos commerçants et notre monde culturel sont en pleine détresse ; alors qu'en pleine épidémie, la vague d'attentats islamistes continue de déferler sur le territoire français et que, chaque week-end, l'extrême gauche attaque nos forces de...

Sérieusement, monsieur le Premier ministre, qui serait contre ? Soyez rassuré, cela tombe bien : c'est avec beaucoup de fierté que je vous informe que ma famille politique l'a déjà fait, dès 2005, avec la Charte de l'environnement

qui a intégré le bloc de constitutionnalité et a été hissée au niveau des droits de l'Homme. Or, vous menacez aujourd'hui de fracturer la société en rendant clivant un sujet qui doit nous rassembler. Alors, pourquoi ce référendum ? Peut-être pour masquer votre inaction politique ?

Peut-être, aussi, parce que vous êtes bien empêtrés avec les conclusions d'une convention de citoyens tirés au sort, qui vous demande des comptes ? Peut-être, également, parce que vous êtes discrètement en train de rouvrir des centrales à charbon, très polluantes, en raison de la fermeture absurde et idéologique de la centrale nucléaire de Fess...

Peut-être aussi parce que vous soutenez la ratification du CETA, cet accord de libre échange entre l'Union européenne et le Canada qui, en autorisant l'importation de boeufs aux hormones après 7 000 kilomètres d'avion, améliorera assurément la vie des Français ? Peut-être, enfin, parce que votre majorité s'apprête à refuser, ce soir, la proposi...

Monsieur le Premier ministre, dans les rangs de notre famille politique, la protection de l'environnement a toujours été une priorité – et c'est une députée de ce magnifique territoire qu'est la Haute-Savoie qui vous le rappelle aujourd'hui.

Quand cesserez-vous donc d'instrumentaliser cette cause, comme vous le faites avec un référendum gadget visant à sauver la face après un bilan peu glorieux sur la question environnementale ?

Monsieur le Premier ministre, en février dernier, avec mon collègue Olivier Marleix, nous avions interpellé le ministre de l'économie sur la crise de gouvernance chez Engie, dénonçant un probable plan caché du Gouvernement. Malheureusement, l'offensive hostile lancée par Veolia pour démanteler Suez montre que nous avions vu juste. Votre gouver...

Il faudrait finir par comprendre que ces fusions ne concernent pas des machines, mais bien des femmes, des hommes, des relations historiques entre les entreprises et les élus. Par conséquent, comme en février dernier, nous vous demandons de clarifier vos intentions et d'agir en pleine lumière plutôt que dans le secret des couloirs.

Monsieur le Premier ministre, puisqu'il me revient de vous poser la toute première question d'actualité, je vous adresse, au nom du groupe Les Républicains, nos félicitations républicaines pour votre entrée en fonction. Je regrette votre choix politique mais je souhaite avant tout la réussite de la France, et donc le succès de votre gouvernement.

En revanche, j'ai beaucoup de mal à imaginer comment vous allez pouvoir, en même temps, mener votre politique et rester fidèle à vos convictions. Vous vous dites gaulliste social, mais ne nous y trompons pas : votre gouvernement penchera bien plus à gauche que vous.

Malgré vos tentatives peu réussies de recrutement à droite, c'est bien un programme de gauche que vous allez devoir appliquer. Pourtant, monsieur le Premier ministre, les Français n'en peuvent plus. Ils attendent un changement de politique, pas un recyclage de ministres avec quelques têtes d'affiche.