Les amendements de Patrick Hetzel pour ce dossier

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Cet article 1er va conduire à enjamber le scrutin présidentiel puisqu'il prévoit de repousser le terme de ce cadre juridique d'exception au 31 juillet 2022. Rappelons que, dans sa décision du 5 août 2021, le Conseil constitutionnel indiquait que les mesures prévues dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire ne pouvaient être jugées acceptable...

Le projet de loi vise à proroger jusqu'au 31 juillet 2022, d'une part, le régime de sortie de crise sanitaire, lequel permet l'application du passe sanitaire et, d'autre part, le cadre juridique de l'état d'urgence sanitaire qui permet quant à lui de recourir à des confinements ou à des couvre-feux. Depuis les attentats islamistes de novembre ...

Parmi les arguments qu'il convient d'avancer pour demander la suppression de l'article 1er , il y a le fait que celui-ci repose sur un mensonge gouvernemental !

Oui, mes chers collègues, il s'agit d'un mensonge gouvernemental. M. Attal, pour justifier ces dispositions, a affirmé qu'à partir de février, il n'est absolument plus possible d'avoir un débat parlementaire. Vous savez que c'est faux !

Plusieurs membres du Gouvernement sont intervenus pour justifier cette disposition en affirmant qu'il fallait enjamber l'élection présidentielle et les élections législatives pour aller jusqu'au 31 juillet 2022. Tout cela est un pur mensonge, monsieur le secrétaire d'État ! Le fait que vous fassiez reposer votre politique publique sur un menson...

Il s'agit en effet d'un amendement de repli, qui vise à remplacer la date du 31 juillet 2022 par celle du 31 janvier, laquelle serait beaucoup plus raisonnable – la durée de prorogation prévue par le texte est complètement disproportionnée par rapport à la situation.

De quoi s'agit-il ? Le dispositif que propose le Gouvernement revient à nous demander de lui faire confiance. Or une démocratie digne de ce nom comporte une séparation des pouvoirs ; le rôle du Parlement est de légiférer, de faire confiance à l'exécutif, mais aussi de le contrôler. La confiance n'empêche pas le contrôle. Vous nous demandez de v...

Si la situation exigeait une prorogation après le 31 janvier, le Gouvernement pourrait à tout moment demander une inscription à notre ordre du jour, puisque la session ordinaire est ouverte jusqu'en juin 2022. Voilà pourquoi j'ai dit que le Gouvernement mentait à nos concitoyens : vous pouvez à tout moment nous réunir, jusqu'en juin 2022. Pour...

Au cours des six dernières années, depuis les attentats islamistes de novembre 2015, notre pays a passé trois ans en état d'exception, c'est-à-dire autant qu'en droit commun. De plus en plus, l'exception devient la norme. Cela doit nous faire réfléchir, car les enjeux démocratiques sont majeurs. En effet, nous devrions être capables d'affronter...