Intervention de Bruno Studer

Séance en hémicycle du vendredi 10 mai 2019 à 9h30
Restauration de notre-dame de paris — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous nous souviendrons le temps que durera notre vie de cette soirée du 15 avril 2019, où nous avons tous été des observateurs impuissants face à la cathédrale Notre-Dame en feu, impuissants face à la dévastation d'une des merveilles du monde, mais aussi, immédiatement, déterminés, à l'exemple de nos remarquables soldats du feu. Cet incendie a bouleversé la France et, ce soir-là, le monde la regardait. Les nombreux messages de compassion et de sympathie, mais aussi tous les dons qui ont commencé à affluer, témoignent de l'importance que revêt pour nous tous, sur la planète, la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Un tel élan nous oblige. Les pouvoirs publics devaient à être à la hauteur de la tâche qui s'ouvrait, et il était nécessaire d'organiser et de faciliter cette formidable mobilisation nationale et internationale. C'est chose faite avec ce projet de loi qui, adopté en commission la semaine dernière, nous est soumis aujourd'hui. Je veux remercier la rapporteure du texte, Anne Brugnera, et la rapporteure pour avis de la commission des finances, Marie-Ange Magne, qui, dans des délais exceptionnellement contraints, ont mené un travail de qualité pour approfondir le texte. Et, puisque vous avez salué l'ensemble des personnels qui ont concouru à la sauvegarde de l'édifice, monsieur le ministre, c'est aussi l'occasion pour moi de saluer les personnels de l'Assemblée nationale, qui ont permis l'organisation de nos travaux en un temps record. Qu'ils en soient profondément et sincèrement remerciés.

Nous le savons, l'édifice de Notre-Dame, légué à l'humanité par ses bâtisseurs, a, selon chacun, une importance historique, patrimoniale, culturelle ou religieuse. Il accueillait également près de 13 millions de visiteurs par an, contribuant ainsi largement au rayonnement touristique de notre pays. Autant de raisons qui ne laissaient aucun doute quant à la nécessité de restaurer et de conserver ce bâtiment dans les meilleurs délais.

Je ne reviendrai pas sur l'ensemble du texte, mais veux répondre à quelques interrogations qui ont émergé après son dépôt.

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