Cet amendement vise à mettre l'accent sur les éléments français du Sénégal, les EFS.
Des militaires français dont l'excellence n'est plus à démontrer forment et conseillent au quotidien des membres de forces armées étrangères. Les EFS, par exemple, créés le 1er août 2011, à la suite du traité signé entre la France et le Sénégal, constituent, à Dakar, un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale. Ils disposent par ailleurs de la capacité d'accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée. S'inscrivant ainsi dans une posture de prévention, les EFS demeurent un point d'appui matérialisé par l'existence d'un noyau clé de poste de commandement interarmées et d'escales navale et aéronautique.
Des actions de formation sont organisées chaque année à destination des armées africaines, afin de permettre à celles-ci de gagner en autonomie. En raison de la forte demande, il est proposé de les renforcer afin de doubler leurs capacités actuelles de formation.
Actuellement, le nombre d'opérations de formation effectuées par les EFS s'élève actuellement à 250 par an – comme j'ai pu le constater sur place, car ces unités relèvent de ma circonscription. Une augmentation très légère de leurs capacités permettrait de doubler leur potentiel de formation.