Intervention de Fernando Adolfo Gutierrez Diaz De Otazu

Réunion du mercredi 17 novembre 2021 à 16h05
Commission des affaires européennes

Fernando Adolfo Gutierrez Diaz De Otazu :

Je suis ravi d'avoir cet échange avec vous. Concernant la question que vous venez de poser par rapport à nos jeunes, une fédération de jeunes du Mouvement européen des jeunes a dit, au début de la conférence sur l'avenir de l'Europe, qu'être jeune, c'est dépendre des circonstances particulières et concrètes et qu'il s'agit d'une situation transversale, ce qui signifie que tous les aspects concernant l'avenir de l'Europe sont liés aux jeunes. Ils voulaient que les jeunes puissent s'exprimer, échanger et cela dans toutes les disciplines et dans tous les domaines, sur le changement climatique et la transition numérique car tout cela va avoir un impact sur leur avenir. Ils sont des acteurs de l'avenir.

Dans les travaux que nous avons menés, il y a eu beaucoup d'idées, parfois très concrètes comme promouvoir la mobilité dans l'UE, la préparation pour l'avenir, l'identité européenne et, en dernier lieu, le patrimoine européen. Tout cela avait pour but de solidifier l'identité européenne. Nous voudrions vraiment faire une analyse critique de la situation actuelle. Nous avons parlé tout à l'heure de la sortie du Royaume-Uni et de l'effet que ça peut avoir sur les autres jeunes : est-ce que ces autres jeunes vont avoir ces mêmes envies ? Par exemple, les jeunes des pays qui ne sont pas au centre de l'Europe peuvent sentir qu'ils ne sont pas aussi liés. Il peut y avoir aussi des problèmes de frontières, par exemple en Pologne, ou, comme ici, les fantômes des nationalismes qui peuvent poser des entraves à cette identité commune. Par exemple, concernant l'Afghanistan, nous voyons que c'était difficile d'être vu comme un acteur unique. Il faudrait vraiment renforcer l'identité européenne : il est important de travailler dans cette consolidation pour pouvoir éviter que les nationalismes soient de retour. Il importe également que les États membres puissent se sentir liés à l'Europe. Il faut laisser de côté les nationalismes et penser aux jeunes et à leur avenir : il faut que l'Union européenne soit un acteur unique. Nous devons travailler pour faire advenir ce projet commun.

Concernant la formation spécifique pour l'avenir, les jeunes vont dans deux directions : d'un côté les formations artistiques (pour préserver les patrimoines) ; de l'autre côté, les formations numériques, liées à la transition numérique.

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