Intervention de Philippe Vigier

Réunion du mercredi 15 décembre 2021 à 14h35
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Lors du dernier débat dans l'hémicycle, j'avais rappelé l'attachement de mon groupe au travail parlementaire. Je vous remercie donc d'être devant nous aujourd'hui. Pouvez-vous confirmer qu'un nouveau débat aura lieu dans l'hémicycle avant le 15 février ? En effet, à ce moment-là, les circonstances seront nécessairement différentes, de la même façon qu'il y a tout juste un mois, alors que l'on enregistrait moins de 10 000 contaminations par jour, nous n'imaginions pas être confrontés à la situation actuelle. Ce débat me paraît être un exercice démocratique indispensable.

En ce qui concerne la vaccination des enfants, il faudra communiquer massivement auprès des parents, en expliquant que toutes les mesures de prévention possibles ne suffisent pas, que le vaccin est sûr et qu'il sera déployé rapidement, de manière à proposer une réponse efficace. Les clusters impliquant des enfants sont les plus dynamiques, ils entraînent des fermetures de classes et une augmentation des autres contaminations.

Vous n'avez pas parlé des personnels de santé non vaccinés. Le nombre de « conversions » est-il en hausse ? Comme vous l'avez rappelé, il peut y avoir un moment où l'on se décide. Je vous ai entendu parler à la radio de cette personne porteuse d'un faux passe sanitaire et qui est malheureusement décédée. Il faut vraiment faire œuvre de pédagogie.

On nourrit des espoirs à propos de la fameuse pilule anticovid de Pfizer, ou encore des anticorps monoclonaux. Du côté des traitements, des évolutions sont-elles à attendre dans les prochaines semaines ?

S'agissant du taux d'anticorps chez les patients atteints par le covid-19, il y a des répondeurs rapides et des répondeurs lents. Il serait bon, avant d'administrer la troisième dose – voire la quatrième, car nous y arriverons –, de tenir compte de l'état sérologique des patients, de manière à les protéger aussi bien que possible.

Actuellement, 2 800 patients sont en réanimation ; selon les prévisions de l'Institut Pasteur, il y en aura bientôt 4 000. Serons-nous en mesure de faire face en cas de pic à 5 000 ?

Enfin, à tout le personnel médical, qui s'est mobilisé de façon extraordinaire, j'adresse un grand merci du fond du cœur. Sans eux, où en serions-nous ?

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