Les amendements de Damien Abad pour ce dossier

65 interventions trouvées.

Continuons, puisque vous avez l'air d'aimer ça. Pourquoi est-ce en France que les tests antigéniques et les tests salivaires ont mis le plus de temps à être homologués ? J'ai demandé, avec le groupe Les Républicains, des tests salivaires partout dès le mois de décembre dernier. Vous avez attendu mars pour les déployer dans les écoles. Là encore...

En janvier dernier, nous avons demandé des vaccinodromes. À l'époque, votre ministre de la santé disait y être hostile, avant que vous ne changiez de pied en annonçant leur ouverture en avril.

Là encore, trois mois de perdus. Dès le mois d'avril 2020, nous demandions, avec Patrick Hetzel, que les enseignants et les élèves soient testés chaque semaine pour éviter que le virus ne se propage à l'école. Vous avez attendu janvier dernier pour annoncer un protocole de tests à grande échelle dans nos écoles. Neuf mois de perdus. Dès le mo...

Pendant des semaines, vous nous avez rétorqué que c'était impossible et que le virus n'avait pas de passeport, avant de faire finalement marche arrière et d'accéder à notre requête, le 30 janvier dernier seulement : dix mois de perdus, monsieur le Premier ministre. Dix mois de trop, dix mois de lassitude, dix mois d'épuisement, dix mois pour ri...

Vous nous dites que nous, qui sommes dans l'opposition, devons faire des propositions, et je vais donc continuer. En juin dernier, vous avez refusé la proposition de loi que nous avions déposée ici même et qui visait à geler les fermetures de lits et de services hospitaliers pour au moins un an.

… même si vous avez parfois été contraint de reprendre avec retard certaines de nos propositions. Autant votre gestion économique de la crise est satisfaisante et globalement efficace, …

À cette gestion sanitaire chaotique, monsieur le Premier ministre, n'ajoutons pas une crise démocratique. Après vous avoir entendu ce matin, nous disons clairement, avec l'ensemble des députés Les Républicains, que la France ne peut pas être le seul pays européen qui mettrait sa démocratie entre parenthèses. Maintenons le calendrier électoral, ...

Nous ne sommes pas comptables de vos échecs pour ce qui concerne les masques, les tests salivaires, les lits de réanimation et les vaccins. Vous nous demandez aujourd'hui de voter sur des décisions qui ont été prises hier, mais quel conseil municipal, quel conseil départemental quel conseil régional se permettrait de voter sur des décisions qui...

Voilà la réalité. La démocratie, c'est la décision ici, et non pas à côté ! Nous ne participerons pas à cette mascarade démocratique et à ce simulacre de consultation, …

… et cela pour une raison très simple : mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, ne vous en déplaise, nous sommes le Parlement, et le Parlement n'est ni une chambre d'enregistrement ni une assemblée de commentateurs, spectatrice de ce qui se dit et se décide à l'Élysée.

Si vous voulez engager la responsabilité de votre gouvernement, posez-nous la question de confiance et utilisez l'article 49 de la Constitution, comme la Ve République vous le permet.

Non, il s'agit justement de la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement. L'article 49, c'est le courage, tandis que l'article 50, premier alinéa, c'est l'arme des faibles, …

Tout le monde l'a compris ici, et je crois que tout le monde est en train de le comprendre l'extérieur. Nous ne sommes pas ici pour valider vos échecs successifs, mais pour proposer une stratégie de vaccination claire, efficace et transparente, pour donner aux Français un nouvel horizon, et non pas un mirage de plus, comme ce que nous avons ent...

Je veux, avant toute chose, saluer le Premier ministre, qui a dû malheureusement quitter notre hémicycle en urgence, à la suite des assassinats ignobles commis dans une église de Nice. L'horreur a encore frappé et, à l'heure où des millions de Français s'apprêtent à célébrer la Toussaint, la barbarie est entrée dans une église. Face à cet évén...

La nation est une nouvelle fois en deuil. Alors soyons tous dignes, responsables et à la hauteur de cet événement tragique. Monsieur le président, vous avez raison, la démocratie ne doit pas s'arrêter, mais je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui un vote qui montrerait des fractures dans la représentation nationale soit opportun.

Si vous décidez – et c'est votre droit – de maintenir ce vote, le groupe Les Républicains, conscient de ses responsabilités, n'y prendra pas part, afin de ne pas ajouter des divisions aux divisions. Nous le devons aux Français.

J'adresse aussi une pensée particulière à notre collègue Éric Ciotti actuellement en route pour Nice avec le ministre de l'intérieur. Il faut pourtant que ce débat ait lieu, malgré ces conditions particulières, qui exigent de nous de la dignité. La vérité, c'est que si nous nous sommes là aujourd'hui, c'est malheureusement que nous ne sommes p...