Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, le Gouvernement est régulièrement interrogé sur les mesures en faveur des personnes en situation de handicap. Les réponses apportées valorisent les mesures adoptées et celles annoncées lors du comité interministériel sur le handicap. Nous apprécions toute avancée, notamment quand elle concerne une citoyenneté accru...

vous la rabotez même par des mesures pénalisantes et rejetez la proposition de loi de Marie-George Buffet visant à exclure les ressources du conjoint dans les bases de calcul.

Dans le même temps, vous créez un quota de logements accessibles aux personnes en situation de handicap en abaissant le seuil à seulement 20 % des logements neufs dans les immeubles collectifs, au lieu de 100 % actuellement.

Dans le même temps, un décret du 18 mai 2018 supprime la prise en charge, par l'assurance maladie, des transports des patients qui, hospitalisés en continu ou en longue durée, reviennent pour un court séjour en famille. Pensez-vous que des parents aux revenus modestes pourront prendre en charge le transport sanitaire de leur enfant handicapé pl...

C'est donc un moment de vie normal, de bonheur rare, qui se trouve rayé du quotidien, et ce pour alléger les charges de la sécurité sociale. Monsieur le Premier ministre, est-il acceptable que l'obsession de réduction des dépenses publiques conduise à remettre en cause, notamment pour des personnes handicapées, des droits aussi fondamentaux qu...

Monsieur le Premier ministre, près d'une semaine après le déclenchement de l'affaire dite « affaire Benalla », vous refusez de prendre la mesure de la crise politique et institutionnelle, qui va jusqu'à ternir l'image de la France à l'international.

Cette crise n'est pas une simple affaire judiciaire liée à une dérive individuelle. Ce n'est pas non plus un simple fait divers alimentant un feuilleton médiatique. C'est l'expression des dérives d'un régime hyper-présidentialiste.

Ce qui est en cause, aujourd'hui, ce n'est pas le comportement isolé d'un seul homme ou de quelque cabinet noir, c'est précisément la pratique du pouvoir dans la configuration de la Ve République, c'est cette concentration des pouvoirs aux mains d'un monarque élu qui affaiblit l'État de droit. Ce qui est en cause, aujourd'hui, c'est la nature m...

Vous le savez, les députés communistes et le groupe GDR ne veulent pas de cette réforme. Et si nous n'en voulons pas, c'est justement parce qu'elle vise à amplifier le pouvoir présidentiel et à affaiblir le Parlement.

Nous considérons qu'il faut au contraire renforcer le Parlement. L'actualité le montre : en effet, sans la détermination de l'opposition parlementaire, jamais nous n'aurions obtenu de commission d'enquête.

Monsieur le Premier ministre, ce que révèle l'affaire Benalla, c'est avant tout la nécessité de réécrire complètement notre Constitution pour donner le pouvoir au peuple, dans un sens opposé au projet que vous défendez, qui tend à renforcer l'hyper-pouvoir présidentiel, lequel conduit par sa nature même à des abus désastreux.

Vous n'êtes pas très attentif aux députés ! Vous ne répondez pas aux questions écrites !

Monsieur le Premier ministre, chers collègues, une nouvelle fois, le terrorisme aveugle vient de frapper des innocents. Cet acte lâche, barbare, nous le condamnons avec la plus grande vigueur. Nous pensons aux victimes, à leurs proches et nous saluons solennellement le dévouement et le courage exemplaires du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame. ...

Nous souhaitons ici lui rendre hommage et insister sur l'impérieuse nécessité aujourd'hui de poursuivre son élan de fraternité et de solidarité. C'est à cet élan qu'il faut donner force et durée contre la division, ce poison que des voix irresponsables ont malheureusement répandu dès les premiers instants de cette tragédie.

La division de notre communauté nationale est l'objectif recherché et même théorisé par les terroristes qui agissent au nom de Daech. C'est pourquoi il faut refuser, rejeter avec force tout amalgame, tout discours qui tenterait de récupérer et d'instrumentaliser ce drame.

Protéger la population et notre République, c'est protéger notre État de droit. La raison et la lucidité nous commandent de faire confiance à l'État de droit pour combattre le terrorisme.

La raison et la lucidité nous commandent aussi de donner à notre État les moyens de sa propre force afin de défendre nos valeurs républicaines et de remplir ses missions régaliennes, sans lesquelles nous sommes condamnés à l'échec.

Nous, responsables politiques, représentants de la nation, devons faire face au défi terroriste avec responsabilité, avec courage, avec dignité. Nous devons être à la hauteur, dans l'unité et la cohésion nationales, pour offrir à nos enfants un monde plus juste, un monde réellement fondé sur les valeurs de notre République.

Monsieur le Premier ministre, les dernières initiatives du Gouvernement sont marquées du sceau du mépris à l'égard de la représentation nationale et donc de la démocratie.

Mépris, le recours aux ordonnances pour la réforme ferroviaire ; mépris, le recours au vote bloqué pour empêcher le vote de notre proposition de loi sur les retraites agricoles, adoptée à l'Assemblée et soutenue par le Sénat.