Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier

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Je veux tout d'abord saluer la mémoire et la personnalité d'Olivier Dassault. Je le fais avec gravité en soulignant une de ses qualités, à savoir le respect à l'égard de celles et ceux qui ne partageaient pas ses idées.

Pour nous, communistes, le nom de Dassault est associé aussi à son grand-père Marcel. Nous n'oublions pas qu'à son retour de Buchenwald, jamais il n'a oublié les liens et les souffrances qu'il avait pu avoir dans le camp avec les militants communistes.

Ma question qui, je crois, est très consensuelle, et que beaucoup d'entre nous auraient pu poser, s'adresse bien évidemment à M. le Premier ministre. Elle concerne l'application de la proposition de loi adoptée à l'unanimité par notre assemblée le 18 juin 2020, relative à la revalorisation des retraites agricoles. Le texte initial déposé par de...

Pour être juste, je voudrais rappeler que cette proposition de loi avait été votée à la fin de la législature précédente, en 2017, mais qu'elle n'avait pas été mise en oeuvre ensuite. Je ne veux pas me lancer dans une polémique, …

… mais seulement appeler votre attention, au lendemain du 8 mars, sur le deuxième volet qui concerne les femmes, qui a été oublié dans cette proposition de loi. Il est nécessaire d'y penser désormais.

 « Je hais l'indifférence », écrivait Antonio Gramsci. Aujourd'hui, monsieur le Premier ministre, comment rester indifférent aux révélations de la presse, pilier essentiel de notre démocratie, au sujet de ce qu'il y a tout lieu de considérer comme une manipulation au plus haut sommet de l'État ? Votre ministre de l'éducation nationale, de la je...

À cette fin, il est accusé d'avoir subventionné ce syndicat, au détriment d'autres associations, et de lui avoir offert les moyens de son cabinet, allant même jusqu'à rédiger ses communiqués.

Il est ainsi accusé d'avoir manipulé de jeunes adultes pour servir sa propre communication et ses propres intérêts.

Monsieur le Premier ministre, ces accusations sont d'une extrême gravité, et il est du devoir du Gouvernement de répondre aux jeunes, qui veulent connaître la vérité. Cette réponse ne saurait donner dans les faux-semblants. Votre ministre et ses soutiens peuvent bien faire diversion en qualifiant tous ceux qui s'interrogent de fascistes ou d'is...

Monsieur le Premier ministre, notre pays est à nouveau confiné pour tenter d'enrayer une épidémie qui met sous pression notre système hospitalier. Cette mesure, destinée à freiner les contaminations, ne doit pas nous faire oublier les considérables dégâts sociaux et économiques qu'elle engendre. Vos dispositifs de soutien sont insuffisants pou...

Allez-vous prévoir une prise en charge du chômage partiel à 100 % du salaire ? Allez-vous augmenter les minima sociaux et aider les associations fortement, terriblement sollicitées pour faire face aux urgences ? Allez-vous, faute de revenu d'autonomie, élargir le champ du revenu de solidarité active – RSA – pour les jeunes ?

Allez-vous compenser toutes les pertes de chiffre d'affaires des petits commerçants ? Allez-vous – enfin ! – mettre à contribution les géants du numérique et les groupes d'assurances ? Ces six questions attendent des réponses précises.

Vendredi a été commis un acte d'une barbarie inouïe : M. Samuel Paty a été décapité parce que l'enseignement qu'il dispensait dans l'école de la République ne convenait pas à quelques parents d'élèves et à un minable prédicateur – leurs dénonciations sont parvenues jusqu'à un individu qui, au nom d'une idéologie islamiste, a commis l'impensable...

Les valeurs que Samuel Paty transmettait à ses élèves nous obligent à la dignité. Pour cela, notre nation doit être unie – unie au service de la paix et non de la haine ou de la vengeance aveugle ; unie sans instrumentalisation politique, mais avec lucidité.

Ces valeurs nous obligent à défendre la laïcité avec la plus grande ferveur et, au nom de ce principe avec lequel nous ne pouvons transiger, nous nous devons de respecter l'exercice de tous les cultes, dès lors qu'ils se conforment aux lois de la République.

La mort de Samuel Paty nous oblige aussi après de tous les enseignants qui doivent pouvoir accomplir sans peur, mais avec les moyens nécessaires, la mission fondamentale que la nation leur a confiée : offrir à nos enfants l'émancipation par le savoir. Nous ne devons jamais accepter la moindre défaillance à cet égard, parce que partout où la Rép...

Cette mort nous oblige enfin à endiguer l'emprise de l'islamisme politique, à éradiquer ce terrorisme abject, dans le respect des règles de l'État, mais sans concessions.

Le pire serait de tomber dans le piège de la division, d'affaiblir cette belle mission qu'est l'enseignement, mais aussi de laisser croire que nos concitoyens de confession musulmane s'accommodent du terrorisme islamiste. Si tel était le cas, celui qui a ôté Samuel Paty à sa famille et à notre pays aurait gagné.

Monsieur le Premier ministre, la présentation du projet de loi de finances confirme que votre plan de relance ne répondra pas à l'urgence économique, écologique et sociale. Il n'y répondra pas de par son montant d'abord : le chiffre de 100 milliards d'euros est brandi tel un slogan alors que 35 milliards d'euros seulement seront inclus dans le ...

Sur le fond ensuite, une crampe mentale vous paralyse… Votre fameuse politique de l'offre n'est qu'une politique obsessionnelle de conservation des profits produisant des mesures injustes et inefficaces.