Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Tout à l'heure, j'ai demandé la fin de l'éducation religieuse obligatoire. Nous aurions pu nous entendre sur cette modeste proposition, qui n'aurait d'ailleurs pas représenté un grand changement, mais vous ne l'avez pas voulu. Tôt ou tard, pourtant, on y arrivera, même si je ne serai sans doute pas là dans cent ou deux cents ans pour le voir –

Je ferai vite, parce que nous avons eu cette discussion plus tôt et que le temps nous est compté. Par cet amendement, nous souhaitons que les établissements privés respectent la sectorisation des établissements publics. Cette prise de parole est l'occasion de le répéter et d'illustrer par des chiffres l'augmentation – que j'ai décrite tout à l'...

d'autant que je serai peut-être parti dans un an. Mes chers collègues, écoutez-moi, même si mes propos vous heurtent : ce particularisme ouvre la porte à ceux qui veulent disloquer la République. Je suis attaché au caractère indivisible de la nation.

Nous avons tous une histoire douloureuse : la Bretagne, la Vendée, le sud de la France, le comté de Nice, etc. Ce pays est fait de beaucoup d'histoires complexes, c'est ce qui fait sa grandeur, c'est pourquoi je l'aime. Si on les fait remonter à la surface pour argumenter, il y aura toujours une raison d'alléguer qu'à tel endroit, la loi doit s...

Aujourd'hui, nous en resterons là, mes amendements seront rejetés ; mais demandez-vous s'il est possible que dans trois départements de notre pays, on soit traité différemment selon la religion que l'on pratique. Ce n'est pas sain, et il faudra trouver une solution à ce problème. Je ne propose pas d'ouvrir le régime concordataire au culte musul...

Ben voyons ! Ce ne serait rien de moins que la fin de la loi de 1905 ! Faisons attention aux arguments que nous avançons : on ne peut pas appeler certains de nos concitoyens, musulmans notamment, à mieux comprendre la laïcité, tout en défendant, au nom de l'histoire, le droit pour son territoire d'échapper, non aux valeurs de la République, mai...

Je resterai fidèle aux positions que nous défendons depuis tout à l'heure. Nous avons un problème avec l'école privée, notamment parce que, depuis 1959, beaucoup d'argent public lui est consacré. Et la loi de 2009 dite « loi Carle » a aggravé la situation. Je vois le président de la commission dodeliner de la tête : mais oui, nous avons un prob...

J'observe que, sur ce sujet important, la qualité de vos réponses reflète bien les convictions laïques et de défense de l'école publique que vous affichez depuis le début des débats.

Ce projet de loi s'intéresse aux 60 000 parents qui font de l'instruction en famille et qui n'ont rien demandé, mais on ne se donne pas les moyens de le faire revenir vers l'école publique. Par contre, lorsque je signale l'existence d'un problème de fond, qui coûte énormément d'argent public, vous refusez d'aborder le sujet. C'est tout de même...

… si ce n'est que vous approuvez ce qu'a fait le Gouvernement ! Non, vous ne savez pas quoi répondre, sans quoi vous me répondriez !

Ne m'interpellez pas madame ; vous pourrez reprendre la parole. En quoi est-il bon pour l'école publique de maintenir la loi Carle ? Pourquoi les communes doivent-elles avoir l'obligation de financer la scolarité des enfants dans les écoles privées ? Pourquoi, lorsque les parents font le choix de mettre leur enfant dans une école privée – et c...

Merci de votre réponse, madame la rapporteure, vous qui considérez la loi Carle comme une bonne chose.

Premièrement, pour que les choses soient claires : nous ne nions pas que l'école privée accueille parfois des enfants défavorisés, et je n'ai jamais dit le contraire. J'affirme en revanche, chiffres à l'appui – et vous les connaissez mieux que moi, madame, puisque vous êtes aussi une fine connaisseuse du sujet – , qu'elle en accueille beaucoup ...

Merci monsieur le ministre, d'avoir pris le temps de me répondre, je le dis au premier degré. Ce débat est important car, je le répète, il se déroule depuis plusieurs années et est porté par beaucoup d'associations d'éducation populaire, par le mouvement laïque et par des organisations syndicales. Premièrement, vous dites qu'il faudrait change...

La loi Debré a été adoptée en 1959 ; puisque le général de Gaulle a fait adopter la Constitution en 1958, celle-ci ne pouvait pas faire référence à cette loi.

Je vous rappelle d'ailleurs que vous revenez sur ce qui constitue rien de moins que les fondements de l'oeuvre laïque de 1905. Vous assumez tout cela, mais, de grâce, ne me donnez pas des arguments que je ne trouve pas audibles. Et puis, d'après le bilan dont vous vous vantez, plus d'enfants seraient revenus vers le public. Ce n'est pas exact,...

Certes, vous faites des choses ; mais vous ne faites pas revenir les enfants vers le public. Je sais bien que, parmi vos supporters, certains n'acceptent pas qu'on vous réponde. Regardez les chiffres ! Par ailleurs, vous l'avez dit vous-même : les gens font de l'instruction en famille, parce que vous n'avez pas redonné confiance dans l'école p...

vous qui vantiez les écoles privées hors contrat Espérance banlieues, notamment dans une vidéo pour le congrès de ce mouvement qui ouvre son conseil d'administration par des messes ! Vous l'avez défendu ! Votre parcours, monsieur Blanquer, comme serviteur de l'État, comme haut fonctionnaire, est tout à fait respectable, mais rien dans votre his...

La laïcité, je l'ai dit, elle a de vrais ennemis et de faux amis : des gens qui se permettent notamment de nous salir, nous qui avons toujours été du côté du combat laïque et qui comprenons clairement ce qu'est la laïcité ! La laïcité, c'est la séparation de l'Église et de l'État ! Vous ne voulez même pas créer les conditions d'application de l...