Les amendements de Alain Bruneel pour ce dossier

86 interventions trouvées.

Malgré cela, vous n'écoutez pas. Vous répondez aux soignants que vous le savez et que vous avez établi quatre plans pour l'hôpital public l'année dernière. Mais vos plans ne répondent pas à l'urgence immédiate ! Les hôpitaux continuent de fermer des lits et ils manquent toujours cruellement de personnel et de moyens matériels ! Madame la minist...

Le groupe américain General Electric, qui emploie 4 300 salariés à Belfort, dont 1 900 dans l'unité de fabrication des turbines à gaz, a annoncé en mai un plan de restructuration prévoyant la suppression de 1 045 postes, dont près de 800 sur le site belfortain. Face au risque de voir disparaître l'un de nos fleurons industriels, bâti sur la co...

Madame la ministre des solidarités et de la santé, l'acte 2 de votre Gouvernement, c'est une mauvaise retraite, c'est une mauvaise santé. Après plus de six mois de grève dans les services d'urgences, vous venez de délivrer une énième ordonnance. Une nouvelle fois, vous tapez à côté du clou : des mesurettes loin de la réalité du terrain, des élé...

Vous sortez de votre chapeau 750 millions d'euros étalés sur trois ans. D'où vient cet argent ? Nul ne le sait, à part vous. Vous avez raboté les finances de l'hôpital en 2018 et en 2019 de 2,6 milliards. On se demande si vous allez encore déshabiller Paul pour habiller Jacques. Bien que l'ensemble des syndicats et le collectif inter-urgences ...

Madame la ministre des solidarités et de la santé, j'ai souvent pris la parole, dans cet hémicycle, au nom des parlementaires communistes ainsi que du groupe de la Gauche démocrate et républicaine pour vous alerter sur l'état catastrophique de nos hôpitaux publics, notamment sur la situation des services d'urgence dont les représentants manifes...

La situation est explosive et le personnel à bout de souffle, épuisé, éreinté. Il doit traiter le plus urgent des urgences. Les soignants en sont arrivés au point de rupture. Les enfants, les jeunes, les femmes et les hommes sont entassés dans les salles et les couloirs. En l'an 2000, les urgences enregistraient 5 millions de passages : dix-se...

Deux événements majeurs se sont produits ce week-end : d'abord à Lons-le-Saunier, où, aux urgences, 70 % du personnel paramédical et huit médecins sur quinze sont en arrêt-maladie. Ils sont épuisés, éreintés. Quelle réponse a été trouvée pour assurer la continuité des soins ? Le personnel soignant a été réquisitionné manu militari au milieu de...

L'équipe de nuit des urgences de l'hôpital Lariboisière à Paris est également en arrêt-maladie. Vous osez affirmer publiquement qu'il s'agit d'un dévoiement de l'arrêt-maladie. Pire, vous dites que se comporter de la sorte, donc se mettre en arrêt-maladie, accroît la fatigue des autres. Vous préférez culpabiliser le personnel exténué plutôt q...

Or il ne s'agit pas de remplacer du personnel épuisé par du personnel éreinté : le problème est bien plus profond que cela. Les arrêts-maladie, les burn-out, et pire encore, les suicides : madame la ministre, arrêtons tout cela et mettons-nous autour d'une table avec les syndicalistes, les personnels et les élus. Madame la ministre, c'est du ...

Madame la ministre de la santé et des solidarités, à l'invitation de mes collègues Gabriel Serville, Manuéla Kéclard-Mondésir et Jean-Philippe Nilor, le Tour de France des parlementaires communistes des hôpitaux et des EHPAD – établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – a fait escale en Guyane et en Martinique. J'ai le senti...

revêtements de sol qui se détachent, services délabrés, plafonds tombant en lambeaux ou amiantés, sacs plastiques pour protéger les appareils de la pluie, matériels de radiographie non conformes qui irradient les patients, services sans climatisation, toilettes qui débordent, brancards obsolètes, quatre personnes par chambre dans les EHPAD, man...

Avec beaucoup d'admiration, j'ai écouté les bénévoles de la vie associative, la Croix-Rouge et Médecins du Monde, qui donnent de leurs temps pour accompagner les patients dans leurs parcours de soins. Partout, la situation ne cesse de se dégrader ! Une soixantaine de services d'urgences sont en grève. La situation est explosive ! La règle d'or...

Si vous ne le faites pas, les Français vous le demanderont par l'intermédiaire de la pétition que nous venons de lancer sur le site www. urgencesante. org !

Monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, hier, nous apprenions par voie de presse l'existence d'un rapport de l'inspection générale des finances au contenu pour le moins explosif. Aujourd'hui, vous présentez la réforme de la fonction publique, laquelle ne vise pas autre chose que la démolition du statut des fonctionnaires et la ...

Au-delà du caractère grossier de la manoeuvre, nous déplorons que les fonctionnaires soient encore la cible de vos diatribes, alors même que, chacun le sait, les agents de la fonction publique, qu'ils soient infirmiers, policiers, ou encore professionnels de justice, ont effectué des millions d'heures supplémentaires non rémunérées.

Au moment où le défenseur des droits nous alerte sur le recul des services publics, perceptible partout sur le territoire, vous préférez faire le choix du dépérissement de l'État-providence. Pourtant, à l'heure où votre grand débat s'achève, une conclusion s'impose : les Français sont profondément attachés à leurs services publics et à leur fo...

Contre votre dogmatisme, nos concitoyens souhaitent défendre notre héritage social. Ils refusent un nouveau recul de la puissance publique, à tous points de vue inacceptables. Alors, monsieur le ministre, en dépit des évidences et de l'expression citoyenne, entendez-vous poursuivre vos velléités de destruction du statut de la fonction publique ?

Ma question s'adresse à M. le ministre de l'économie et des finances. Nous avons appris la nuit dernière que l'administration avait donné son feu vert à la fermeture de l'usine Ford de Blanquefort. L'acceptation de ce « plan de sauvegarde de l'emploi » est un nouvel aveu d'impuissance du Gouvernement.

Il ne se passe pas un mois, pas une semaine, sans que l'on annonce de nouvelles fermetures d'usines et de nouveaux plans sociaux : Ascoval, Bosch, Fonderie du Poitou, PSA, Nokia, Saint-Louis Sucre...

Pourtant, Emmanuel Macron avait pris l'engagement, lors de la campagne présidentielle, de mettre fin à l'hémorragie des emplois industriels et de défendre nos intérêts dans la mondialisation. Cet engagement est aujourd'hui battu en brèche, car la doctrine du Gouvernement est claire : l'État n'a pas son mot à dire dans la conduite des entreprises.