Les amendements de Alain Bruneel pour ce dossier

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Monsieur le ministre, je vous ai écouté mais je n'ai entendu aucune réponse à l'urgence que nous vivons. Sortez de votre bulle, de vos certitudes ! Écoutez les soignants qui se battent ! Vous ne répondez jamais aux questions. Un fossé se creuse, et même un ravin, entre vos déclarations et la situation.

Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la relance, l'entreprise General Electric, qui emploie encore 13 000 salariés en France, a annoncé la semaine dernière la suppression de 753 postes. Ces suppressions d'emplois concerneraient la branche « hydro », qui fournit des turbines pour les barrages hydroélectriques, et surtout la fil...

À l'heure où il est question de reconquête de notre souveraineté industrielle et d'investissements dans la transition écologique, nous devons mettre un terme à ce scandale. L'an dernier déjà, nous vous avions invité, par une proposition de résolution cosignée par des députés de différents groupes, à faire une offre publique d'achat d'Alstom. A...

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, les soignants ont eu de l'espoir au début de la crise du covid-19, lorsque le Président de la République a déclaré que la santé n'a pas de prix, et qu'il souhaitait décliner un grand plan massif d'investissement pour l'hôpital. Les soignants étaient alors des « héros » selon les termes du Pré...

On pourrait aussi dire « deux poids, deux Ségur » car il n'est pas à la hauteur des attentes exprimées par une majorité des soignants. Si les augmentations de salaires vont certes améliorer l'ordinaire, les calculs sont vite faits : les 183 euros prévus permettent juste de rattraper la perte de pouvoir d'achat accumulée depuis 2010 du fait du ...

L'émotion du 14 juillet, permettez-moi de la partager. Elle a été ressentie bien avant cette date dans les hôpitaux, elle a été vécue par les citoyens qui, dans les quartiers, ont applaudi les soignants, ces « génies » comme vous les avez appelés. Vous dites que l'augmentation est de 300 euros mais dans ce cas, pourquoi ne figure-t-elle pas sur...

Le groupe de télécommunications Nokia a annoncé son intention de supprimer 1 233 emplois en France, soit un tiers de ses effectifs. Il s'agit du quatrième plan social depuis le rachat d'Alcatel-Lucent par Nokia en 2016. Alors que Nokia a perçu 280 millions d'euros au titre du crédit d'impôt recherche, ce groupe sacrifie la recherche et le déve...

Les entreprises dont nous parlons ont reçu des milliards d'euros d'aides publiques. Le Gouvernement ne saurait accepter que les salariés de ces entreprises stratégiques soient sacrifiés. La relance économique ne peut se faire sur le dos des salariés et pour le seul profit de la poignée d'ultra-riches auquel le Gouvernement a toujours les yeux d...

Le monde d'après exige de changer de braquet. La question du groupe communiste est simple : pouvez-vous garantir qu'il n'y aura aucune casse sociale et qu'aucun salarié ne sera laissé sur le carreau ? Quels garde-fous prévoyez-vous ?

Un masque, c'est pour respirer en toute sérénité, ce n'est pas un objet de mode ! Un masque de loisir, qu'est-ce que c'est ?

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, l'un de vos tweets, publié le 5 avril dernier, a marqué les esprits, car vous y annonciez la suspension des plans de restructuration dans les hôpitaux, …

… en les renvoyant à la grande consultation qui suivra la crise actuelle. De l'espoir, il y en avait aussi au début de la crise, lorsque le Président de la République avait déclaré « la santé n'a pas de prix » et qu'il souhaitait déployer un plan d'investissement massif pour l'hôpital, promettant à tous que le jour d'après ne serait pas un ret...

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, la situation sanitaire actuelle est particulièrement délicate. Ma question s'inscrit pleinement dans un esprit de solidarité nationale : notre but est d'enrichir les dispositions déjà mises en oeuvre, mais aussi de relayer les inquiétudes des citoyens. En effet, les médias ne cessent de faire...

Monsieur le Premier ministre, votre gouvernement et votre majorité rivalisent d'éloges sur la réforme des retraites que vous proposez. Celle-ci serait bonne pour les citoyens, bonne pour la jeunesse. Elle ne ferait que des gagnants et pas de perdant.

Si vous êtes si sûr de vous, de vos convictions, pourquoi refusez-vous aux citoyens d'être au coeur des débats ? Quelque 67 % d'entre eux réclament un référendum. Pourtant, hier, la majorité a rejeté la motion référendaire que nous avons signée avec soixante collègues. Des arguments indignes et arrogants ont été avancés pour tenter de justifi...

Vous savez bien qu'il n'y a pas, dans le pays, de majorité favorable à ce que les Français travaillent plus longtemps pour une pension moindre, sur laquelle vous appuyer.

Vous refusez d'entendre le mouvement social qui s'exprime depuis plusieurs mois et la colère profonde qui gronde désormais dans tous les milieux professionnels. Vous avancez seul contre tous, oreilles bouchées et yeux bandés, pour défendre, coûte que coûte, les seuls intérêts des plus hauts revenus.

En faisant le pari du passage en force, contre le Parlement et contre les citoyens, vous abîmez un peu plus notre démocratie et notre contrat social. La démocratie directe n'est pas un danger ; elle n'est ni un risque, ni une faiblesse. Il faut faire confiance au peuple, qui est suffisamment intelligent pour comprendre et se prononcer sur votre...

Vous vous croyez trop subtil pour lui ; c'est son intelligence que vous insultez. Monsieur le Premier ministre, soyez courageux et laissez les Français voter pour ou contre votre réforme.

Madame la ministre des solidarités et de la santé, depuis plus d'un an, les initiatives de contestation du personnel hospitalier se multiplient sous des formes différentes : manifestation de milliers de blouses blanches, grève du codage. Aujourd'hui, plus d'un millier de médecins et de chefs de service hospitalier vous remettent officiellement ...