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...rt : un débat sur l'Ukraine, voulu par les députés de la majorité présidentielle. Nous avons voulu ainsi réaffirmer haut et fort notre soutien et notre solidarité totale à ce pays agressé, notre engagement sans faille à ses côtés. L'Ukraine est un pays libre, indépendant, au destin européen, dont la souveraineté et l'intégrité territoriale ont été violées par l'armée russe au service du régime de Vladimir Poutine. Notre débat se déroule quelques jours après l'annexion illégale de quatre oblasts ukrainiens – Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson – et un discours du président russe que je décrirais comme à charge, violemment belliqueux, anti-Occident, aux relents souvent nauséabonds.
... l'encontre de la Russie. Pas moins de sept trains de sanctions ont été pris, la plupart sous la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Citons l'embargo sur l'essentiel du pétrole et du charbon russes, l'exclusion de nombreuses banques russes du système Swift, le gel des avoirs de la banque centrale russe en dehors de la Russie, le gel des avoirs de très nombreux oligarques et de Vladimir Poutine, la fermeture de l'espace aérien européen, de nos ports et de nos routes, l'interdiction des ventes d'avions et d'équipements, l'accès très strictement limité à certaines technologies industrielles sensibles, l'interdiction de diffusion dans l'Union européenne des « médias » Russia Today et Sputnik, considérés comme des organes de propagande du Kremlin. Un huitième train de sanctions est en cour...
...nt repousser l'armée russe, c'est aussi protéger l'Europe. C'est permettre aux Ukrainiens réfugiés sur les sols européens – sur le nôtre en particulier – de garder leur dignité et l'espoir de retrouver un jour leur foyer. Il nous appartient donc désormais à nous, membres de la représentation nationale, d'être à la hauteur du peuple français. Personne ici ne se fait d'illusion sur les desseins de Vladimir Poutine, sur ses ambitions folles de construire une Grande Russie ni sur sa volonté de détruire l'Occident, ce que nous incarnons et les valeurs humanistes des Lumières que nous défendons. Face à ce péril, il n'y a qu'une seule chose à faire : faire bloc – pour l'Ukraine, pour la France, pour l'Europe et pour le monde. Je sais pouvoir compter sur vous, car sur ces bancs, c'est aussi la France de Malraux ...
... interroger sur notre débat démocratique. Comme nombre de Français, je m'interroge depuis longtemps sur ces femmes et ces hommes politiques, dont certains siègent parmi nous, qui se disent patriotes et défenseurs de l'indépendance nationale alors qu'ils prêchent depuis des années un catéchisme étranger conçu au Kremlin et déclarent sans aucune retenue leur admiration pour un chef d'État étranger, Vladimir Poutine, dirigeant d'un régime autoritaire, belliciste et antieuropéen, dirigeant qui souhaite affaiblir nos démocraties par la force et la subversion.
Qui déclarait en 2011 dans la presse russe : « […] j'admire Vladimir Poutine. […] Je ne peux qu'être inquiète quand je vois que notre président – il s'agissait à l'époque de Nicolas Sarkozy – tourne le dos à la Russie » ? Mme Le Pen.
...t puisque Mme Ménard a fait référence tout à l'heure aux années 1930, je me demande d'ailleurs, quant à moi, de quelle « alliance traditionnelle avec la Russie » il est question. Où était cette alliance traditionnelle lorsque les Russes s'entendirent avec l'Allemagne nazie pour la laisser envahir notre pays en 1940 ? De quelle alliance traditionnelle avec la Russie s'agissait-il quand l'URSS, que Vladimir Poutine regrette tant, a bâti le pacte de Varsovie pour faire face à notre alliance, l'Otan, dont nous sommes un pays fondateur ? Qui a reconnu l'annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014 ? M. et Mme Le Pen. Qui a dit en 2015 après l'assassinat de Boris Nemtsov : « J'ai confiance en la justice russe […] » ? Mme Le Pen. Qui a déclaré en février 2017 : « Mais il n'y a pas eu d'invasion de la Cr...
Qui a été reçu par Vladimir Poutine, au Kremlin, en tête-à-tête, en mars 2017, en pleine élection présidentielle, et y a présenté son « point de vue sur l'Ukraine qui coïncide avec celui de la Russie » ? Mme Le Pen.