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...astiques que l'on peut réduire le gaspillage, et vous ne pouvez pas à la fois vous y opposer pour des raisons sanitaires et invoquer la loi antigaspillage. La sécurité alimentaire est tout de même une donnée importante pour nos concitoyens ! Je propose donc, par cet amendement, de repousser de dix ans l'application de votre mesure, ce qui permettra de consolider la filière du recyclage. La vraie solution est ici : éduquer nos concitoyens à ne pas jeter n'importe quoi dans la nature et consolider la filière du recyclage.
Monsieur le rapporteur, quels sont les moyens d'accompagnement prévus ? Vous imposez des contraintes à partir de 2025 dans l'article 2 et à partir de 2024 dans l'article 3. Je suis atterrée : il est facile de légiférer et d'interdire, mais il est beaucoup plus difficile de trouver des solutions alternatives cohérentes qui permettront l'accompagnement de la filière et garantiront ainsi la sécurité des consommateurs. Vous avez oublié qu'au bout de la chaîne, il existe des consommateurs et la nécessité d'assurer la sécurité alimentaire.
...ux qui ne voudront pas instaurer ce type de contraintes n'y seront pas obligés. Néanmoins, c'est une bonne idée. Savez-vous qu'il est interdit de boire dans des bouteilles en plastique dans l'hémicycle, ce qui en fait un espace protégé de l'utilisation des plastiques ? Si nous ne jetons heureusement pas ici de bouteilles sur le sol, le problème est que certains le font en forêt. Or il existe une solution alternative quand on a soif : cet ustensile, qui s'appelle une gourde.
La bouteille d'eau fait partie de ces plastiques-là. Il faut que les industriels trouvent d'autres solutions dans la perspective de son interdiction – le débat de ce matin est là pour ça. Avis défavorable.
En Guadeloupe, les hôpitaux subissent effectivement des coupures d'eau ; c'est inadmissible, mais nous avons proposé une solution. Vous nous reprochez de n'avoir que faire des emplois. Laissez-moi vous parler d'un emploi qui me tient à cœur, celui des 8 000 personnes de chez Saint-Gobain Pont-à-Mousson, seule entreprise au monde à fabriquer des canalisations sans bisphénol. Je recommande à tous ceux qui nous écoutent d'installer ces canalisations, qui permettent d'éviter les 30 % de déperditions d'eau tout en fournissant l...
Je vous invite à venir dans les territoires ruraux où se posent des problèmes de non-potabilité de l'eau. Quelle solution trouver ? Pouvez-vous me dire où remplir sa gourde ? Soyez un peu responsables et raisonnables !
...tiques à usage unique créent d'énormes problèmes, notamment en ce qui concerne l'eau. Cela répond aux propos de Mme Dalloz – qui ne m'écoute plus : les plastiques à usage unique polluent l'eau. Dans les zones rurales, l'agriculture intensive pollue aussi l'eau. Il faut donc s'interroger sur cette agriculture, dont les produits chimiques polluent l'eau pour de nombreuses années. Nous proposons une solution globale pour sortir du système actuel.
...ue la qualité de la mission menée. Vos quarante et une recommandations, toutes retenues par la Première ministre, posent les bases d'une consultation plus vaste et territorialisée que vous lancerez en septembre, avec notre soutien, avec la conférence des parties prenantes. Il importe d'avoir une vision de son objet ainsi que de la façon dont nous pourrons en organiser les débats et identifier des solutions concrètes. Cette consultation, qui réunira sous l'égide de l'État l'ensemble des acteurs de la santé et des élus d'un territoire donné, permettra une concertation objective, dépassant les clivages entre public et privé, et replaçant au centre des débats nos concitoyens et leur souhait d'accéder à des soins de proximité. Au-delà des services et des moyens matériels, ce sont surtout les professio...
...t à « bed management ». Quand comprendrez-vous que les urgences n'ont pas à être traitées comme la filiale non rentable d'une entreprise ? Vous avez pourtant été, paraît-il, urgentiste, dans une autre vie qui semble bien lointaine. Les urgences souffrent d'un manque de moyens et de personnel. En outre, vous ne traitez nulle part, dans votre rapport, du problème des déserts médicaux. Votre solution, pour que les urgences fonctionnent mieux, se résume à une formule : « Merci de ne pas vous y rendre ». Êtes-vous conscient des conséquences ? Vous mettez en danger la vie des patients ! Vous souhaitez mesurer ? Mesurons ! Vous avez sûrement entendu parler du couple de parents auquel on a refusé l'accès aux urgences, alors même que leur bébé souffrait de problèmes respiratoires. Ils ont eu la pe...
...râce aux plateaux techniques dont disposent ces structures, qui évitent de nombreux allers-retours entre différents professionnels de santé. Si l'un de nous, ce soir, est victime d'une chute entraînant une plaie au genou et une incapacité à se relever, il sera dirigé vers un service d'urgences alors même que la médecine de ville peut prendre en charge ces pathologies. Depuis 2019, je défends une solution, travaillée avec Jean-Yves Grall, à ce problème des soins non programmés n'engageant pas le pronostic vital. Nous pouvons pérenniser les structures dédiées à ces prises en charge grâce une identification et à une labellisation : il s'agit des points d'accueil pour soins immédiats, qui existent sous diverses dénominations dans plusieurs territoires. Des médecins de ville y disposent d'un plateau t...
... d'aval a baissé depuis l'an dernier, le nombre de passages aux urgences a augmenté de 5 % par rapport à la période pré-covid, et le temps d'attente, supérieur à six heures, a augmenté de trente-six minutes par rapport à 2020. Le taux d'hospitalisation reste très élevé. Chacun ici partage le constat de l'état catastrophique de notre système de soins, en ville comme dans les zones rurales. Quelle solution proposez-vous ? Vous êtes nouvellement ministre mais, compte tenu du dernier mandat présidentiel, il est difficile de trouver de vraies raisons d'espérer au moment d'engager les discussions : votre majorité a activement contribué à mettre en difficulté de ce service public, allant jusqu'à continuer de fermer des lits en pleine pandémie. Vous parlez de recommandations et d'un plan d'urgence pour p...
Monsieur le ministre, nous vivons en mode dégradé depuis longtemps. La feuille de route que vous vous êtes concoctée en prend acte et elle institue ce mode dégradé en solution. Les urgentistes que je rencontre, qui chaque jour font des miracles, ne voient là rien de miraculeux. Vous avez, paraît-il, beaucoup conseillé le Président de la République. Il faut reconnaître que ce n'est pas votre action de ministre qui a fabriqué cette situation, mais bien le choix répété de compresser les dépenses de santé, de supprimer des lits à l'hôpital public, de refuser de former les ...
...ainsi qu'à la perte d'environ 1 500 habitants par an, les Ardennais unissent leurs forces pour redynamiser le département. Ils ont reçu le soutien du Gouvernement par la signature, le 15 mars 2019, du pacte Ardennes. Dans ce cadre, nous multiplions les innovations en vue d'assurer la meilleure offre médicale à la population dans le contexte de démographie médicale que nous connaissons. L'une des solutions réside dans une formation complémentaire de deux ans dispensée à des IDE dans le but de leur permettre d'acquérir la compétence d'infirmiers en pratique avancée. Je soutiendrai toutes les modifications législatives et réglementaires en ce sens. Dans la région Grand Est, deux promotions d'IPA viennent d'être formées. Lors d'une réunion de travail avec le cabinet de Mme Brigitte Bourguignon, au co...
... été perturbée par la pandémie. Je salue vos propos sur le service d'accès aux soins généralisé, que j'appelle de mes vœux et qui est, du reste, déjà inscrit dans la loi. Pouvez-vous nous donner des perspectives quant à une autre mesure du pacte de refondation, la possibilité de créer des antennes de médecine d'urgence ? Cette initiative, qui nécessite la prise d'un décret, pourrait apporter des solutions à de nombreux territoires. Qu'en est-il de la régulation de l'intérim médical votée dans le cadre de la « loi Rist » ? Quel est le calendrier des décrets d'application de la loi « Ma santé 2022 » relatifs à la prise en charge de pathologies du quotidien, comme la cystite, en pharmacie ? Enfin, comptez-vous, lors de la conférence des parties prenantes, poser sans tabou la question de la régulati...
...5 % en Guadeloupe et 6,8 % en Europe ? En outre, à La Réunion, les urgences accueillent des patients de l'océan Indien, ce qui a pour effet de les surcharger. Les personnels, que je salue, sont dévoués, mais épuisés. Cette situation ne peut plus durer. Nous voulons dans les outre-mer un hôpital humanisé. Le coefficient géographique, qui n'a pas été réévalué depuis plus de quinze ans, doit être la solution, conformément à l'engagement du Président de la République en début d'année. Comptez-vous traduire cette promesse dans le prochain PLFSS ?
...ue le réseau de médecine libérale reposant sur les généralistes soit entièrement organisé. Le territoire où je suis élu ne disposant malheureusement ni de service d'urgences, ni de médecin généraliste, on y trouve un centre de soins non programmés. Ne soyez pas si dur dans votre évaluation de ces derniers : le nôtre réalise tout de même plus de quatre-vingts consultations par jour. C'est la seule solution pour faire face aux besoins de la population et diminuer l'afflux aux urgences, notamment pour le CHU de Grenoble sur son site de Voiron. La suppression du numerus clausus est loin d'avoir réglé tous les problèmes. Les étudiants ne pouvant pas redoubler, certains d'entre eux, qui veulent vraiment faire des études de médecine, partent à l'étranger, en Espagne ou en Roumanie, où des formati...
...drer l'intérim médical qui, dans sa forme actuelle, met en péril notre système de santé et nos établissements ? Ma deuxième question porte sur une meilleure répartition transversale des tâches entre les professionnels de santé. Face au manque cruel de professionnels de santé, il est urgent de prendre de vraies décisions. Pour cela, notre organisation doit se montrer moins corporatiste. Parmi les solutions, l'intervention des IPA permet d'assurer une meilleure collaboration entre les professionnels de santé et, ainsi, de désengorger le système. Quelles suites et quelle importance comptez-vous donner à la formation d'IPA ? Enfin, quelles mesures prendre à court et à long terme pour pallier le manque cruel de médecins en zone rurale et sortir au plus vite de la dangereuse crise des urgences ? En Ha...
... Allouer des moyens supplémentaires aux universités permettrait de rendre effective l'ouverture du numerus clausus. D'autre part, revaloriser les gardes hospitalières favoriserait les titularisations à l'hôpital. Monsieur le ministre, vous avez à cœur le bon fonctionnement des services d'urgences – vos quarante et une recommandations en témoignent –, mais l'heure est à la mise en place de solutions structurelles. Notre collègue Sébastien Peytavie souhaiterait donc savoir ce que le Gouvernement entend faire pour mettre fin à ces pratiques et redonner de l'attractivité à l'hôpital.
...ociés alors qu'ils sont notamment concernés par les recommandations nos 7 et 21. La recommandation n° 1 implique la régulation par le biais du 15. Dans le cadre de la mission d'information que j'ai conduite sur les carences ambulancières, j'ai auditionné une plateforme réunissant pour la Haute-Savoie, depuis plus de vingt ans, le 15, le 18, le 112 et le 115. Pourquoi ne pas avoir conseillé cette solution pertinente ?
...régulièrement sur le thème des salaires minimums pour tenir compte de l'évolution du niveau du SMIC. Notre commission a complété ce dispositif à l'unanimité des groupes, en réduisant le délai de négociation dont disposent les branches consécutivement à chaque hausse du SMIC, dont le montant a déjà augmenté de près de 6 % depuis un an. Ce projet de loi est donc un texte ambitieux, qui apporte des solutions concrètes pour la sauvegarde du pouvoir d'achat des Français. Je ne doute pas que son examen dans l'hémicycle sera l'occasion de l'enrichir et de le compléter. Je pense en particulier à la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés.