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Interventions sur "service"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

...aunes, pour faire part de leur détresse. Il n'y avait pas grand monde alors pour dire qu'il ne fallait pas les écouter. Nous étions nombreux, de tous les bords politiques, à nous demander ce que nous pouvions faire pour celles et ceux qui élèvent seules leurs enfants – déjà eux-mêmes isolés et exclus –, souvent dans la plus grande précarité. Notre amendement, qui tend à favoriser leur accès aux services publics, fait certainement écho à des situations que vous rencontrez dans vos circonscriptions. Il porte sur l'un des sujets importants que notre assemblée doit traiter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

...ez pas me répondre, messieurs les ministres, mais j'espère que vous parviendrez cette fois à m'entendre. Comprenez la détresse des travailleurs sociaux. De toutes parts, ils nous disent leur épuisement. Les associations et les collectivités territoriales, qui les emploient, ne parviennent plus à recruter des personnels qualifiés. Or la fatigue, la sous-qualification et les sous-effectifs dans les services sociaux conduisent à la maltraitance des usagers. Tel est le résultat d'une politique, menée de longue date, de sous-financement du secteur. Concrètement, un éducateur spécialisé, titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur, commence sa carrière avec un salaire de 1 400 euros par mois. Dans ces conditions, il est normal que le système s'effondre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

En tant qu'éducatrice spécialisée, je voudrais compléter les propos de mon collègue : dans les services – notamment éducatifs – du secteur médico-social qui prennent en charge ceux que personne ne veut voir, comme les enfants placés, certaines professions bénéficient du Ségur de la santé alors que d'autres n'en bénéficient pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

Ces personnels éducatifs travaillent auprès des enfants et font vivre les services. Il est profondément injuste d'instaurer à leurs dépens une concurrence et un traitement différencié, en particulier à l'heure où la précarité augmente et où l'on a le plus besoin d'eux. Ils sont en première ligne et il faut au contraire les soutenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari :

...sous forme d'un complément de traitement indiciaire, le fameux CTI. Plus de 98 % des salariés relevant d'un financement assuré par les départements ont été servis, mais les 2 % restant sous financement CNSA ont été oubliés. Ce sont les personnes que nous voulons prendre en compte dans cet amendement : 1000 salariés travaillant dans une dizaine d'EHPAD et 500 autres employés d'une cinquantaine de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) relevant de l'ADMR seraient actuellement concernés. Cette situation conduit à une différence de traitement pouvant aller jusqu'à plus de 200 euros par mois entre les salariés de ces structures, selon qu'ils dépendent d'un SSIAD ou d'un EHPAD au sein de l'ADMR concernée. C'est ainsi qu'il y a des personnels des SSIAD relevant de l'avenant 43 qui ne bénéfici...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Nous avons besoin de recruter des infirmiers, afin de soulager les médecins qui exercent dans des déserts médicaux. Dans plus de 10 % des communes, il faut attendre un mois avant de rencontrer un généraliste. Dans un tiers du territoire, notamment dans les zones rurales, quatre mois sont nécessaires pour consulter un dentiste. Les infirmiers et les services d'urgence se trouvent en première ligne. Bien sûr, notre proposition n'est pas la panacée. L'idéal serait qu'il y ait suffisamment de médecins dans toutes les communes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...tes. Ainsi, plusieurs de mes élèves ont dû attendre des mois, au détriment de leurs résultats scolaires, avant de rencontrer un orthophoniste ou un ophtalmologue. Tel est le résultat d'une politique nationale qui, depuis des décennies, sacrifie la santé publique, la sécurité sociale, la médecine générale et spécialisée, l'hôpital public, la médecine du travail, la médecine scolaire ou encore les services de la protection maternelle et infantile (PMI).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bex :

Perdre 25 % de pouvoir d'achat, c'est perdre trois mois de rémunération. Nous proposons simplement une amorce de rattrapage au moyen d'une revalorisation de 10 % du point d'indice, afin de poser les bases d'une redistribution, d'une reconstruction et d'un regain d'attractivité de nos services publics, pour l'intérêt général dans l'ensemble des territoires.