49 interventions trouvées.
Le texte du président Chassaigne, absent aujourd'hui, sur les petites retraites agricoles, a lui aussi suscité une large adhésion
et a été adopté – n'est-ce pas, monsieur Peu ? Enfin, Caroline Fiat, vice-présidente de l'Assemblée nationale, ici présente, a rédigé un rapport sur les EHPAD…
la première faute de votre mandat, une faute liée à la lecture que le Président de la République fait des institutions. Le vote de confiance ne serait que le blanc-seing que sa majorité devrait accorder au Premier ministre. Cette lecture de la Constitution est en réalité une offense à notre vie démocratique.
Cette motion de défiance aura un grand mérite, celui de sortir du confusionnisme nourri par le Président de la République, qui cite volontiers Jaurès le lundi, de Gaulle le mercredi et même Maurras le dimanche.
Alors comment faire ? C'est assez simple, au fond. Renoncez au mode de gouvernement qui est le vôtre depuis cinq ans. Jupiter, c'est fini ! Le Président a décidé, le Parlement a ratifié : c'est fini !
J'ai entendu la présidente Panot et Olivier Faure déclarer tour à tour que nous ferions des alliances avec le Rassemblement national.
Dans ce triste décor, les députés du groupe Horizons et apparentés feront le choix résolu de la responsabilité et du respect. De la responsabilité d'abord. Depuis votre nomination, madame la Première ministre, vous avez rappelé à maintes reprises votre volonté d'échange, de construction, de compromis. Le groupe Horizons et apparentés, comme l'ensemble de la majorité présidentielle, y croit et se place dans cet état d'esprit.
…avec un Président de la République réélu, doté d'une majorité – relative, certes – et des oppositions fortes. Respect, enfin, pour les Français : écoutons-les et travaillons ensemble dans cet hémicycle. Le modèle d'opposition que propose la NUPES, façon IV
Regardez cette assemblée, regardez les 577 députés qui la composent : elle reflète le message que les Français et les Françaises ont choisi de nous envoyer. Une injonction démocratique qui met fin au règne absolu et vertical de la majorité présidentielle. C'est une première depuis l'inversion du calendrier électoral. En 2002, 2007, 2012, 2017, il y a eu des majorités absolues, franches, et pourtant, elles ne ressemblaient pas à la France et se sont peu à peu éloignées d'elle. Année après année, scrutin après scrutin, nous avons perdu les Français et les Françaises qui ont déserté les urnes. L'abstention, qui peut sincèrement s'en étonner alo...
... ; dans nos vies, marquées par les canicules plus fréquentes, plus longues et plus dangereuses pour les plus vulnérables. Que peut l'équilibre financier pour nous protéger du réchauffement climatique, de l'effondrement de la biodiversité et de la montée des eaux ? Rien. Cette obstination vous fait passer à côté d'un défi historique et planétaire qui se pose notamment à la France. Julien Bayou, co-président du groupe Écologiste vous l'a dit dès mercredi : nous nous battrons pour faire appliquer les accords de Paris et les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Telle est la priorité qui devrait tous nous occuper et nous préoccuper. Notre compromis est le suivant : pour les générations futures, agissons tout de suite. Nous leur devons la souveraineté énergétique, le 100 % renouvelabl...
En ce qui nous concerne, nous n'avons pas été élus pour appliquer le programme d'Emmanuel Macron, mais au contraire pour combattre les choix libéraux qui abîment le pays. Or la stratégie du compromis que vous avez définie, si on écoute attentivement votre discours de politique générale, a pour unique matrice la feuille de route présidentielle. Je vous cite : « Nous nous inscrirons dans le cadre défini par le Président de la République et agirons selon les valeurs qu'il porte. » Vous demandez des compromis et vous affichez un plan sans concessions !
Votre vertige est le résultat de la contradiction que vous prétendez abolir entre la droite et la gauche, entre les forces possédantes et le monde du travail au profit des premières. Vous voulez continuer à expliquer qu'il n'existe que des décisions incontournables quand il s'agit de choix politiques. Je vous cite à nouveau : « Je crois fermement au dépassement entamé il y a cinq ans par le Président de la République. » Par la force des choses, vous entendez poursuivre votre action sous une forme différente, au coup par coup, au cas par cas. Ainsi, bien souvent, vous irez chercher à droite le consentement qui vous permettra de continuer votre chemin. Vous en avez d'ailleurs fait la promesse devant le Sénat, estimant que vous partagez avec sa majorité « bon nombre de priorités et même, sans au...
Votre politique fiscale se fera au profit des actionnaires et des plus fortunés, au détriment du plus grand nombre et des services publics. Ainsi, l'audiovisuel public, désigné par le Président comme la honte de la République, est dans le viseur, et l'éducation nationale, maltraitée pendant cinq ans, traverse une crise qui ressemble furieusement à celle de l'hôpital public. Quant aux mesures que vous envisagez pour l'hôpital public, elles ne sont qu'un cautère sur une jambe de bois. Vous annoncez un nouveau durcissement de la politique d'hospitalité. Ainsi, vous avez beau vanter les mé...
...gne. Vous ne le ferez pas sans vous attaquer aux puissances d'argent, à la loi de l'argent. Ayez enfin ce courage plutôt que de vous placer du côté des patrons, d'Uber, de McKinsey et consorts ! Au lieu de favoriser la santé des actionnaires, agissez en faveur de la jeunesse tant malmenée ces dernières années. Vous avez dit vouloir faire du travail « un levier d'émancipation », vous qui, avec le Président, avez défendu et conforté le modèle économique et social de travail low-cost d'Uber. Vous avez pourtant contribué à précariser, dans le public comme dans le privé, vous avez attaqué le code du travail, abîmé le droit à l'assurance chômage. Le mal-emploi et le mal-travail sont en progression constante dans notre pays sous le coup d'injonctions à la compétitivité et à la réduction du prétendu coût ...
...Les hôpitaux sont au bord de l'implosion, les enseignants manquent de soutien : les exemples sont multiples. Il est important de tout revoir, de tout repenser ; non pas dans l'intérêt d'un ou de plusieurs partis, mais dans celui des Françaises et des Français. J'ose espérer que nous pouvons tous partager ces constats. Mais les Français ont voté ; ils ont tranché. La solution est très simple : le Président Emmanuel Macron est élu mais ne dispose pas de majorité à l'Assemblée nationale. Les résultats ne souffrent d'aucune contestation et s'imposent à nous tous : c'est la démocratie. Chers collègues de La France insoumise, de cette union populaire, votre motion de censure semble inappropriée et prématurée. Elle ne masque pas non plus une réalité évidente : Jean-Luc Mélenchon n'a pas été élu Présiden...
...à ceux dont nous estimerons qu'ils ne servent pas l'intérêt des Françaises et des Français. Or, à l'analyser de près, le contre-projet de la NUPES ne nous incite guère à nous prononcer en sa faveur. Je ne me retrouve pas dans le programme que présentent les auteurs de la motion de censure – je note d'ailleurs qu'il reprend largement les propositions du candidat de La France insoumise à l'élection présidentielle, accentuant la « mélenchonisation » de la gauche. Je ne crois pas en une économie administrée par l'État : votre programme est inapplicable et serait la ruine de la France.
il vous a intimé l'ordre, madame la présidente et messieurs les présidents de l'opposition de gauche,…
Par quatre fois, pourtant, les Français lui ont dit non ; à deux élections présidentielles consécutives, il a été éliminé dès le premier tour de scrutin ; à deux élections législatives consécutives, il n'a pas obtenu la cohabitation tant espérée. Le naufrage aux législatives, c'est le vôtre : les Français ont dit non, non, et encore non.