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Cet article est particulièrement préoccupant, puisqu'il illustre l'échec et l'impréparation de l'État en matière de politique énergétique. Emmanuel Macron s'était pourtant engagé dès 2017 à abandonner les énergies fossiles, en particulier le charbon. Quel recul ! Le présent article contredit totalement les objectifs de la France en matière climatique. L'impact sur l'environnement de la remobilisation des centrales à charbon serait catastrophique : il représenterait 4,5 millions de tonnes de CO
...vant, vous vous apprêtez à relancer la centrale à charbon de Saint-Avold, dans ma circonscription, après l'avoir fermée il y a quelques mois, le 31 mars 2022. Pour éviter un blackout cet hiver, cette décision est nécessaire, parce que vous avez saccagé l'indépendance énergétique du pays pendant cinq ans par vos tergiversations sur le nucléaire qui ont conduit à la fermeture de Fessenheim et à une politique énergétique incohérente. Si, comme le propose la NUPES, on renonce à relancer Saint-Avold, soit nous aurons droit à des coupures d'électricité massives, soit nous devrons importer l'électricité allemande au prix fort, alors qu'elle est particulièrement polluante, puisqu'elle provient de la combustion de lignite. Je tiens donc à saluer les salariés de la centrale à charbon qui vont se retrousser...
Cet article en apporte la preuve : vous ne faites aucun lien entre l'écologique et le social. La relance de la centrale à charbon est le symbole de l'échec de la politique énergétique du Gouvernement. Si nous en sommes arrivés à un tel risque de pénurie, c'est bien parce que vous n'avez pas voulu consacrer aux énergies renouvelables les investissements nécessaires à la transition énergétique – énergies renouvelables qui, par ailleurs, vous auraient permis de développer de l'emploi. Sachez que huit salariés de la centrale à charbon de Saint-Avold travaillent désorma...
...rticle 15 propose en effet une dérogation autorisant la conclusion de CDD de trente-six mois. En l'occurrence, il s'agit d'une dérogation au droit du travail. À chaque nouveau projet de loi, vous proposez de nouvelles dérogations, entreprise par entreprise, branche par branche, qui vous conduisent à remettre progressivement en cause le droit du travail. Tout cela est en parfaite cohérence avec la politique de dérégulation du droit du travail que vous menez depuis cinq ans !
Dans ce contexte, le Gouvernement propose une nouvelle dérogation, en relevant les plafonds d'émissions de gaz à effet de serre. Il y a là un gros problème politique, mais aussi un problème éthique et moral !
Madame la ministre, répéter les éléments de langage de McKinsey ou de Capgemini ne les rend pas plus pertinents en matière de politique écologique. Quoi que vous racontiez, vous n'êtes pas capables de relever le défi qui s'impose à nous. Un tel article montre même que vous faites tout le contraire. Madame la rapporteure pour avis, vous avez prétendu, ou plutôt sous-entendu, que le GIEC serait relativement favorable au nucléaire. Je vais vous rappeler ce qu'il dit à ce sujet dans son rapport spécial sur le réchauffement climatiqu...
Pour vous plaire, madame la présidente, et pour respecter notre engagement, je ferai une intervention un peu générale qui permettra de défendre plusieurs amendements ; ceux-ci donnent à voir notre vision de ce que font les libéraux pour affaiblir le service public, siphonner EDF et, au bout du compte, se priver d'une politique publique énergétique qui – c'est ce que nous pensons – devrait être au service d'un mix énergétique équilibré, décarboné, intelligent et respectueux de l'ensemble des acteurs. L'ARENH – accès régulé à l'électricité nucléaire historique – symbolise d'une certaine manière à lui seul cette volonté de piller le fleuron industriel qu'est EDF : depuis 2010, ce dispositif contraint EDF à se siphonner l...
Historiquement, notamment sous le général de Gaulle, la force de la droite était de savoir placer l'intérêt de la nation au-dessus de tout. Il fut un temps où cette conception de la politique, dans l'esprit et dans le prolongement de ceux qui avaient résisté, dans le sang et les larmes – je pense notamment à Marcel Paul –, amenait à considérer que des entreprises comme EDF et leur mission de service public relevaient de l'intérieur supérieur de la nation, car de nature à assurer la souveraineté énergétique de la France. Cette vision du service public de l'énergie a souvent conduit des...
Ce que la ministre ne dit pas, et qui empêche de définir une politique publique énergétique souveraine, c'est que toutes ces questions sont encadrées par la Commission européenne et que nous sommes au garde à vous, le petit doigt sur la couture du pantalon
quand il s'agit de déterminer les prix pour l'ARENH. Nous militons pour une exception énergétique française, à l'image de l'exception culturelle française, parce que la définition d'une politique publique énergétique relève de la souveraineté. L'amendement en discussion n'est pas la panacée mais, comme aurait dit ma grand-mère, « c'est moins pire que si c'était mieux ». Et comme le Gouvernement s'y oppose, notre groupe GDR – NUPES va le voter.
Cela nous fait craindre le retour du projet Hercule. En fait, depuis le début du choc énergétique, le gouvernement actuel, comme celui qui l'a précédé, fait le choix d'une politique des rustines à l'égard d'un système qui s'effondre comme un château de cartes. Je dénonce l'idée folle selon laquelle il faudrait abandonner l'énergie à la main invisible du marché
Et renationalisons EDF ! Nous sommes pour la suppression de l'article 19. Mes chers collègues, nos visions sur l'avenir de la politique énergétique peuvent être radicalement différentes. Malgré cela, nous pouvons bâtir une majorité d'idées pour que ce soit la démocratie qui reprenne la main.
Madame la ministre, vous faites comme s'il n'y avait pas d'alternative : l'ARENH ou rien, le marché ou rien. Ce n'est pas le cas. Nous vous proposons de sortir la politique énergétique du carcan du marché et de fixer des tarifs réglementés pour les collectivités et l'ensemble des professionnels et des industriels – nous mesurons à quel point le prix de l'énergie pèse sur la compétitivité de nos industries. L'accès à ces tarifs doit se faire sans contrainte et tout cela ne doit pas défavoriser EDF.
Ce n'est pas tout ou rien, Bruxelles ou le plat de lentilles ; il faut considérer que la politique énergétique française est une exception dans le cadre européen. Voilà la solution alternative que nous proposons à votre siphonnage d'EDF et à votre incapacité. Moi aussi, je rencontre les entreprises dans ma circonscription. Allez voir chez les verriers si le prix de l'énergie n'a pas explosé ! Allez voir les entreprises de l'agroalimentaire, vous verrez si les prix n'ont pas explosé !
Il est heureux qu'il y ait un scrutin public. La droite avait eu une très bonne intuition et elle avait fait un bon geste politique en déposant des amendements de suppression de l'article 19, comme la plupart des groupes d'opposition. Ce soir, à la faveur d'un accord politicien avec la minorité présidentielle, elle se couche et agit contre l'intérêt général.
Ce projet de loi est censé permettre aux personnes les plus modestes de faire face tout de suite à l'explosion du coût de la vie. De l'avis des experts économiques, l'inflation durera. Nous n'avons qu'une certitude : elle atteint un taux inédit depuis quarante ans. Des questions subsistent : quelles politiques monétaires faut-il déployer pour diminuer l'inflation ? Quelle peut être leur efficacité ? Combien de temps les prix resteront-ils aussi élevés ? Les réponses sont fondamentales pour la vie de nos concitoyens. Puisque nous sommes dans l'incertitude, le groupe Rassemblement national vous propose un amendement de bon sens, qui vise à engager le Gouvernement à remettre un rapport permettant de dét...
...misérables secourus, moi je veux la misère supprimée. » Cent cinquante ans après, la misère est toujours là ; pourtant, nous pouvons l'éradiquer. Les amendements n° 561 et 1023 visent à entamer un travail de réflexion par le biais d'un rapport, afin d'ouvrir la voie à la grande conquête sociale et démocratique de notre époque : le revenu universel d'existence, qui est l'outil social, économique, politique et philosophique qui peut éradiquer la misère. C'est la grande et belle idée qui peut redonner de la liberté et de l'autonomie, qui permet de repenser un partage des richesses – une prédistribution –, qui place les salariés en situation de rapport de force, qui reconnaît la valeur d'activités autres que le travail, contribuant au bien commun. Je vous invite à faire ainsi œuvre utile de dignité et...
à laquelle vous refusez encore et toujours le revenu de solidarité active, et que vous laissez dans la précarité. Vous aviez finalement raison, chère collègue, je vais terminer par une citation. On a le droit de s'intéresser au sort de la jeunesse, surtout quand on parle du pouvoir d'achat, parce qu'elle est la première victime des inégalités, de la brutalité de votre politique et des injustices !
..., avec des mesures qui sont non seulement insuffisantes, mais également nocives, avec rien, strictement rien, pour prendre la mesure des difficultés, encore plus considérables, de nos concitoyennes et concitoyens des outre-mer. Heureusement – mince tentative de rachat –, vous avez consenti à déconjugaliser l'AAH, ce qui est bien peu face à l'ampleur des problèmes du quotidien. Vous y ajoutez une politique énergétique qui, au final, contribue à affaiblir encore EDF. Nous voulons vivre bien : voilà ce que dit le pays. Nous avons multiplié les propositions en ce sens. Notre vote, ce matin, se veut un coup de semonce, un signal d'alarme, un appel retentissant. Vous avez dix jours pour enfin choisir d'agir vraiment. Pour construire cette loi que nous appelons de nos vœux, vous nous trouverez toujours ...
...pelons que nous avons essayé et que nous avons essuyé six refus du Gouvernement pendant tout le quinquennat précédent. Au-delà des revalorisations proposées – prestations familiales, minima sociaux, retraite de base, points d'indice… – qui restent très en deçà du taux d'inflation – de 5,8 % sur un an, selon les dernières estimations –, le texte, finalement, consacre aussi, et malheureusement, la politique libérale de la prime, du chèque.