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... que pour rénover le parc immobilier pénitentiaire existant. Les travaux de réhabilitation de la prison de Fresnes nécessitent par exemple 500 millions d'euros, tandis qu'il faudrait 7 millions pour ceux du seul établissement pénitentiaire de Nouméa. Par cet amendement, nous appelons donc à une réflexion, voire à un engagement à ce que le parc existant soit rénové, avant même de créer les 15 000 places de prison promises.
...contre la surpopulation carcérale doive passer par la déflation carcérale, parce qu'il est juste que les honnêtes gens soient protégés des individus dangereux qui ont fait l'objet d'une condamnation par la justice, parce que les solutions alternatives aux peines récurrentes créent un sentiment d'injustice chez les victimes et parce qu'en 2017 le candidat Emmanuel Macron avait promis de nombreuses places de prison…
…qui, six ans après, sont loin d'avoir vu le jour, il est important de graver dans la loi que le nombre de places de prison doit être en adéquation avec le nombre de peines de prison prononcées. C'est pourquoi nous proposons, par cet amendement, la création de 25 000 places de prison.
Nous devons donc en revenir à des taux d'incarcération plus élevés. Pour cela, il n'y a pas de multiples solutions : la seule réponse, c'est de construire davantage de places de prison.
Permettez-moi d'ajouter un point : j'ai entendu M. Ciotti évoquer ce matin à la télévision le « petit plan » du Gouvernement. Pardonnez-moi mais nous parlons de 15 000 places de prison, financées sur nos fonds propres et non pas au moyen d'un partenariat public-privé comme cela a été fait pendant des décennies, grevant les finances de la justice pendant autant d'années ! Ces 15 000 places seront financées avec nos sous, sans faire appel à des partenaires privés qui risqueraient d'hypothéquer les finances de l'État.
Le groupe Démocrate a également souhaité s'associer à la démarche commune visant à consentir un effort complémentaire. Nous disons également chiche à la construction de places de prison supplémentaires. Cependant, d'expérience, ce n'est pas si simple. Manifestement, de belles intentions sont parfois affichées dans l'hémicycle ou inscrites dans la loi, mais les moyens ne suivent pas toujours. On connaît la formule : nos désirs ont des ailes et nos moyens des jambes. Nous nous inscrivons donc dans une démarche volontariste et il est important que les collectivités territoriales p...
Nous soutiendrons l'amendement de M. Ciotti. Nous considérons que la construction de places de prison supplémentaires est l'une des réponses à la surpopulation carcérale et nous réfutons l'idée selon laquelle, parce qu'il y aurait plus de places, on incarcérerait davantage.
Les exemples allemand, espagnol ou encore néerlandais montrent qu'il peut y avoir des places vacantes, même si davantage de places sont construites : c'est le cas dans certains pays, notamment de grandes démocraties. Nous savons, en réalité, quels sont les obstacles à la construction de places de prison : il y a des événements extérieurs, des cas de force majeure, tels que la crise du covid-19 qui a interrompu les chantiers ; il y a, bien sûr, les recours ou encore la guerre en Ukraine, qui a fait monter les prix des matières premières. Toutes ces raisons sont indépendantes de notre volonté et ont pu ralentir le plan de construction de places de prison que nous avions engagé. Toutefois, il convi...
Il existe donc un ensemble de facteurs, y compris des facteurs très personnels, qui émanent de ceux qui plaident en faveur de la construction de places supplémentaires, mais qui n'en veulent surtout pas chez eux. C'est pourquoi, à l'instar de mes collègues, je dis : chiche ! Commençons par les 15 000 places de prison déjà prévues, avec toutes les garanties qui doivent être apportées ; et prévoyons éventuellement les 3 000 places supplémentaires. Tel est l'objet de ce sous-amendement, identique aux précédents.
...ré la tenue des états généraux de la justice, dont les participants réclamaient quasi unanimement un mécanisme de régulation carcérale, notre proposition à cet effet est balayée ici d'un revers de la main. M. le ministre lui-même, s'exprimant au sujet de l'amendement en question, préfère répondre à ses humeurs plutôt que de se tourner vers la députée qui l'a présenté. En revanche, la création de places de prison supplémentaires, qui n'a pourtant pas été recommandée lors des états généraux de la justice, mérite apparemment un débat prolongé, sans parler de l'avis favorable du rapporteur – malgré le fait que la commission n'a pas débattu de cet amendement – et du ministre. Pourtant, le problème de surpopulation carcérale s'est aggravé au fur et à mesure de la réalisation des plans de création de prisons qu...
Non seulement les raisons que vous avez évoquées à l'appui des sous-amendements l'empêcheront d'aboutir, mais vous savez déjà que les 15 000 places de prison initialement promises ne seront pas construites en 2027 !
Je comprends très bien votre situation, et j'ai conscience que votre attitude cache une nécessité. Dans le cas contraire, comment expliquer le rejet de nos amendements ? J'ai déposé un amendement visant à engager une réflexion relative au statut des greffiers ; vous l'avez repoussé. Aujourd'hui, à vingt-deux heures dix, M. Ciotti présente un amendement tendant à créer 3 000 places de prison supplémentaires ;…
L'obsession du tout-carcéral a frappé, détournant le débat. L'échec est rude pour ceux d'entre nous qui ont cherché les voies de l'efficacité pendant des heures d'échanges, pour découvrir finalement dans le texte l'idée sans cesse rebattue qu'il faut créer toujours plus de places de prison.
Nous avons toujours été favorables au plan de 15 000 places de prisons qui avait été lancé à la volée par le candidat Macron en 2017, sans qu'il sache comment le traduire dans les faits. Nous avons été les premiers à comprendre que ce plan était totalement insuffisant par rapport à l'ensauvagement de la société et aux impératifs de la politique pénale. Vos dernières déclarations, lors des émeutes soutenues par de trop nombreux députés…
Ensuite, il faut que l'État soit ferme et fasse preuve de son autorité plutôt que de son impuissance. Si nous votons l'amendement n° 1072 sous-amendé par le président de la commission et par les trois groupes de la majorité présidentielle, c'est justement pour affirmer que l'État doit être au rendez-vous de la construction de ces nouvelles places de prison. Ce ne doit pas être un amendement d'appel ni un vœu pieux, mais un engagement que l'État prend. À partir du moment où le garde des sceaux s'engage, la parole de l'État est engagée. Cela signifie que nous sommes collectivement engagés : là où nous sommes élus, là où nous avons des élus locaux, ils doivent être au rendez-vous pour que ces places de prison puissent exister, au lieu de trouver tous ...
Les places de prison et l'incarcération, même si elle ne peut être un objectif pour personne, sont un instrument indispensable et utile.
Le conseil régional a voté son schéma directeur aujourd'hui avec 3 600 places de prison. Les commentaires sont donc totalement erronés et relèvent des fake news.
Il manque des places. Nous assumons de dire que, pour nous, la solution est dans la construction de places de prisons et non dans la régulation. Nous ne souhaitons pas que des individus qui ont vocation à aller en prison…
Il vise à compléter le dispositif prévu par l'amendement n° 1072 de M. Ciotti, que nous venons d'adopter modifié par les sous-amendements identiques des groupes de la majorité. Afin de concrétiser l'engagement de créer 15 000 nouvelles places de prison d'ici à 2027, cet amendement vise à permettre aux élus qui seraient volontaires – la droite de l'hémicycle s'y est engagée – d'accueillir dans leur territoire un établissement pénitentiaire dont l'implantation n'est plus prévue dans le territoire initialement retenu en raison de l'opposition des élus locaux. C'est le cas, par exemple, dans ma circonscription du sud du Tarn, où la moitié des déte...
...pond parfaitement à la situation exposée par notre collègue Benjamin Lucas : si Magnanville a refusé la construction d'un centre pénitentiaire, cinq autres communes de sa circonscription ont en revanche proposé de l'accueillir. Je voudrais revenir sur la scène que nous venons de vivre et l'amendement qui vient d'être adopté, qui a permis de débloquer 1 milliard d'euros pour créer 3 000 nouvelles places de prison. Que nous en ayons besoin ou non, je trouve cela limite quand on s'entend dire depuis six ans que la France n'a pas les moyens de créer de nouvelles places en Ehpad et donc de protéger nos aînés contre la maltraitance institutionnelle dans ces établissements