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Interventions sur "palliatif"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Je comprends parfaitement qu'il y ait des gens qui soient opposés à ce texte. Mais cela fait cinquante fois – et j'en oublie sans doute – qu'on évoque les soins palliatifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

C'est toujours la même rengaine, alors je vais répéter à mon tour. Poser en préalable le fait d'avoir bénéficié d'une prise en charge en soins d'accompagnement, dont les soins palliatifs font partie, revient à imposer un traitement. Cela va à l'encontre de la loi Kouchner de 2002, qui précise que les patients ont le droit de refuser un traitement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

Nous devons, au contraire, garantir que les personnes aient accès aux différentes solutions dont elles pourraient bénéficier : soins palliatifs, sédation profonde et continue ou aide à mourir. C'est la condition pour qu'elles puissent librement choisir leur fin de vie. Contraindre une personne en fin de vie, déjà condamnée et en situation de souffrance, à opter pour l'un de ces dispositifs, en l'occurrence les soins palliatifs, afin de pouvoir accéder à un autre, l'aide à mourir, crée une hiérarchie entre les solutions, entrave le libre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

Les soignants qui travaillent en soins palliatifs font un très bon travail, dont on a besoin ; faute d'unités de soins palliatifs, ceux-ci peuvent être prodigués dans d'autres services. Mais connaissez-vous la durée de séjour moyen en soins palliatifs ? Onze jours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

Cela relativise le problème : ce n'est pas la peine d'y passer des heures. Nous avons tous conscience de l'importance des soins palliatifs, mais une telle durée relativise l'idée de la mort et de sa prise en charge par des équipes de soignants. Il est important pour nos discussions de le savoir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Sur le fondement de l'article 100, relatif au bon déroulement de nos débats. Je comprends que certains députés regrettent que nous passions beaucoup de temps sur le sujet des soins palliatifs, sujet qui nous intéresse autant qu'il nous importe. Cependant, chers collègues, passer des heures sur les directives anticipées ne gênait personne et nous ne nous sommes pas opposés à l'examen de vos amendements les concernant. Pourrions-nous avoir la patience de nous écouter les uns les autres ?