Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "olympique"

70 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

...ous invite à statuer sur un hôpital dernier cri, indispensable en particulier au suivi de la santé des athlètes. C'est fantastique, mais après ? On parle d'une installation dans le 93 – la Seine-Saint-Denis, qui manque cruellement de moyens pour ses hôpitaux –, installation dont il ne restera rien, après les JO, pour les populations locales, pas plus qu'il ne restera d'ailleurs quoi que ce soit d'olympique, rien en tout cas qui serve le sport pour tous. Rien non plus pour l'environnement, pour l'accessibilité, aucun héritage… ou presque, car il faut compter avec les maladies chroniques que développeront les 600 enfants du groupe scolaire Pleyel-Anatole-France, exposés aux particules fines dégagées par le nouvel échangeur routier construit pour les Jeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Nous débutons enfin l'examen des articles de ce projet de loi relatif aux Jeux olympiques, et paralympiques (JOP),…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

…et nous sommes très heureux de votre présence, madame la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, qui va nous permettre d'échanger sur les dispositions sanitaires de ce texte, d'une importance capitale. Des circonstances exceptionnelles comme celle des Jeux olympiques réclament des moyens exceptionnels. L'article 1er permet la création d'une structure médicale ad hoc au cœur du village olympique, structure qui permettra d'assurer les soins requis par les sportifs, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Il y a quelques jours, lors de votre audition devant la commission des lois et la commission de la culture réunies pour l'occasion, vous avez déclaré, madame la ministre, que nous n'avions pas d'autre obligation que de réussir. Les Jeux olympiques et paralympiques vont donc réunir les meilleurs sportifs mondiaux, qui s'attacheront à aller chercher une médaille au bout de l'effort. À eux les épreuves sportives ; à nous l'organisation des Jeux, l'accueil des délégations et les soins à apporter aux sportifs. C'est là que vos mots prennent tout leur sens. Nous n'avons effectivement d'autre obligation que de réussir. Réussir la cérémonie d'ouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...rvices de soins, exsangues, à court de moyens humains et financiers. Nos hôpitaux publics ne tiennent aujourd'hui que grâce au dévouement du personnel soignant. La triple épidémie de covid-19, de bronchiolite et de grippe a encore aggravé une situation déjà intenable. Elle a confirmé l'état de défaillance structurelle de nos hôpitaux. À trop tirer sur la corde, elle finira par craquer. Les Jeux olympiques et paralympiques réuniront plus de 10 millions de visiteurs en plein été, à une période où la pénurie de personnel est encore plus criante que pendant le reste de l'année : en août dernier, un service sur cinq était en danger de fermeture par manque de personnel dans notre pays. À titre d'exemple, dans mon département, les urgences de l'hôpital de Manosque ont fermé de dix-huit heures trente à h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Durant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, le monde aura les yeux rivés sur la France, notre pays autrefois envié pour son système de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Dans l'optique d'accueillir les Jeux, les organisateurs se doivent de penser à tout, ce qui inclut les homologations nécessaires liées à l'arrivée de sportifs et de médecins étrangers, les risques de blessures que les épreuves peuvent entraîner, ainsi que leur prise en charge. C'est pourquoi il est nécessaire que nous adoptions cet article 1er . La prise en charge des membres des délégations olympiques et paralympiques et des personnes accréditées par le CIO – Comité international olympique – et le CIP – Comité international paralympique – est nécessaire : c'est le respect du contrat de ville hôte qui est ici en jeu. Il nous faut couvrir le besoin de médicalisation du village des athlètes. J'entends les craintes émises par certains concernant la mobilisation des professionnels de santé de l'A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

L'article 1er prévoit l'installation d'un centre de santé au sein du village olympique, dont l'usage sera réservé aux membres des délégations et aux personnes accréditées. L'objectif est de disposer sur place d'une offre de soins adaptée aux besoins des sportifs. Les dispositions de cet article ne sont certes pas les plus problématiques du texte, mais elles méritent que des précisions et des garanties soient apportées. En effet, la création et la gestion de ce centre de santé relè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

L'article 1er prévoit l'installation d'un centre de santé au sein du village olympique. Le groupe GDR – NUPES y est évidemment favorable, même si nous soulignons les difficultés que rencontrent notre système de santé et notre hôpital public, qui demeurent en crise. Un problème réside toutefois dans votre choix de qualifier ce centre de « polyclinique », car cette dénomination juridique ne correspond pas à l'objet ici visé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...'y a en outre aucune raison d'avoir honte des centres de santé : pour notre part en tout cas, nous n'avons pas les centres de santé honteux. Nous les aimons et nous estimons même qu'ils constituent l'une des réponses pouvant nous permettre de faire face aux besoins de santé de notre pays, et qu'à cet égard il faudrait les développer. Nous plaidons donc pour que nous reconnaissions que le village olympique sera bien doté d'un centre de santé et non d'une polyclinique, étant donné, je le répète, que les services qui y seront offerts ne correspondent à ceux qu'un tel établissement propose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Selon nous, la loi doit être claire et sincère et il convient donc de dire les choses telles qu'elles sont, d'autant que c'est à l'AP-HP, à l'assistance publique, qu'il reviendra de gérer ce centre de santé. J'en termine en précisant que nous estimons également qu'il devrait revenir au Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de prendre en charge les frais liés à ce centre, et qu'il conviendrait d'inscrire tout cela clairement dans le texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Dans la mesure où un centre de santé sera créé au sein du village olympique et paralympique, il est proposé de le conserver à l'issue des Jeux. En effet 2 800 logements doivent être construits sur ce site, dont les futurs occupants auront inévitablement des besoins médicaux. Nous connaissons les carences médicales et les difficultés pour trouver un médecin qui peuvent exister dans notre pays : c'est pourquoi nous proposons tout simplement de pérenniser ce centre de santé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales :

Vous souhaitez maintenir le centre de santé à l'issue des Jeux, afin qu'il bénéficie aux futurs habitants du quartier qui sera construit sur le site du village olympique. Cette perspective est néanmoins inenvisageable, étant donné que le centre de santé sera installé au sein de l'école Danhier de pédicurie et de podologie. Ce centre a donc une vocation provisoire clairement affirmée par l'ensemble des interlocuteurs que nous avons auditionnés. J'ajoute qu'au terme des Jeux, les volontaires rentreront chez eux. Il n'y aura donc plus personne pour faire tourner le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales :

Nous avons déjà eu ce débat en commission et je rappelle que la loi ne définit pas ce qu'est une polyclinique. Il s'agira en l'espèce d'une polyclinique olympique, laquelle ne s'apparentera que de très loin à un centre de santé. L'avis est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...e est toujours importante. Je connais le cahier des charges du CIO et s'il est moderne de parler de polyclinique, nous avons en France ce beau concept de centre de santé, que Pierre Dharréville avait défendu en commission des affaires sociales. De plus, vous avez évoqué l'héritage des Jeux, madame la ministre, indiquant qu'un centre de santé serait créé dans le quartier qui remplacera le village olympique et paralympique. Au moment où nous examinons un texte adopté par le Sénat visant à améliorer l'encadrement les centres de santé, j'estime que cette réflexion concomitante sur les termes est intéressante. Les centres de santé appartiennent au patrimoine de l'offre de soins primaires des territoires. Ainsi, ces amendements qui mettent en balance les termes enverraient un message positif concernant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Je n'ai pas le même avis. La polyclinique est définie comme un lieu où peuvent être pris en charge des patients relevant de différentes spécialités, ce qui sera bien le cas de celle dédiée aux Jeux olympiques et paralympiques. Notons d'ailleurs que la polyclinique des JO ne correspond pas à la définition stricte des centres de santé. Il s'agira d'un centre de santé dérogatoire à trois égards. La polyclinique ne recevra pas de public, ce que doit faire un centre de santé traditionnel. Les soins qui y seront dispensés seront gratuits, alors qu'ils sont payants dans un centre de santé. Et il s'agira d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales :

Il a déjà été examiné en commission. À cette occasion, j'avais dit comprendre l'intention qui consiste à permettre à des sportifs issus de pays peu libéraux d'avoir accès aux soins de la polyclinique olympique. Toutefois, la rédaction de l'article 1er est très claire : la polyclinique leur est évidemment ouverte et, s'ils n'y ont pas accès, cela ne pourra être de notre fait. Juridiquement, votre amendement n'apporte rien à l'article 1er . Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

Il est inutile de s'appesantir sur la situation financière difficile de l'hôpital public, que tout le monde connaît. Une convention prévoit que le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques remboursera les dépenses supportées par l'AP-HP dans le cadre des Jeux. Cet amendement vise à garantir que ce remboursement se fera à l'euro près dans un délai maîtrisé en inscrivant dans la loi qu'il devra intervenir avant le 10 mars 2025 soit, au plus tard, six mois après la fin des Jeux. Il ne s'agit pas d'exprimer une quelconque méfiance à l'endroit du Comité d'organisation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

La situation de l'hôpital public est, partout en France, désastreuse. En tant que député de la Seine-Saint-Denis, je peux vous assurer qu'elle l'est tout particulièrement dans les hôpitaux situés aux abords immédiats du village olympique. C'est bien de prévoir que les dépenses de prise en charge de l'AP-HP seront remboursées à l'euro près. C'est mieux de l'inscrire dans la loi pour rassurer tout le monde, notamment nos concitoyens. Notre amendement propose ainsi d'inscrire que la convention entre l'AP-HP et le Comité d'organisation des Jeux olympiques prévoira un remboursement à l'euro près des dépenses engagées dans un délai pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...rnant les volontaires. Hier encore, j'ai reçu une alerte 36, déclenchée en cas de demande de renforts en établissement hospitalier alors que, nous pouvons tous le constater, le taux d'incidence du covid n'est pas élevé en ce moment, même si le covid est toujours présent – et on a envie de penser que la situation sera identique en 2024. Faudra-t-il choisir entre se porter volontaire pour les Jeux olympiques et répondre à une alerte de réserve sanitaire ? Elles sont envoyées régulièrement, j'en ai plusieurs dans ma boîte mail. Certes, vous annoncez que les financements seront là mais il faut trouver les volontaires. Comment s'en passer ? Irez-vous puiser dans les ressources humaines de la réserve sanitaire covid ? C'est un sujet important qu'il ne faut pas prendre à la légère.