46 interventions trouvées.
Des haussements de sourcils, des rires narquois, des injures : voilà, au mieux, ce que vous récoltez dans le pays. Jamais un président n'avait voulu gouverner avec autant d'aplomb, par la colère et le dégoût. À présent, deux Français sur trois veulent que la motion de censure aboutisse, pour faire chuter le Gouvernement avec sa réforme.
Madame la Première ministre, vous ne pourrez rien face à ceux qui font tout. Peu importe l'issue de la motion de censure, vous avez déjà perdu.
L'intersyndicale donne rendez-vous jeudi pour la motion de censure populaire. Nous parlerons de votre réforme au passé, car ce n'est qu'une question de jours avant que vous ne reculiez enfin. Malgré vos efforts, personne ne se laissera envahir par le dégoût. Chacune de vos paroles est un antidote à l'impuissance et à la résignation. Le désir de battre Emmanuel Macron et sa réforme est devenu contagieux.
Ceux qui ont signé ensemble ces motions de censure sont incapables de concevoir ensemble un tel projet pour répondre aux défis de notre pays. Que feriez-vous en matière d'immigration, puisque les uns pensent exactement le contraire de ce que pensent les autres ?
Aboutissement institutionnel attendu compte tenu de la configuration de notre assemblée, ces motions de censure s'accompagnent d'une somme de regrets que je voudrais exprimer ici au nom de mon groupe.
Motions, prises de parole identiques à répétition, comportements empreints d'une forte violence symbolique, rappels au règlement et, surtout, plus de 20 000 amendements : vous avez fait flèche de tout bois pour empêcher la tenue de nos débats.
Je ne parle pas de l'opposition qui n'avait pas de projet, si ce n'est se cacher derrière une forme de respectabilité pour déposer à la fin une motion de censure, en espérant que personne ne remarquerait son absence de propositions.
Les députés du groupe Socialistes et apparentés voteront cette motion de censure transpartisane.
Nous sommes à un moment particulièrement grave de notre histoire commune. Sans grandiloquence ni fausse émotion, je crois pouvoir dire que notre pays traverse une crise de confiance sérieuse, dont le climat dans notre assemblée témoigne clairement. Chacun de nous devra faire un choix en responsabilité : voter cette motion de censure, c'est faire tomber le Gouvernement et ainsi ajouter du désordre au chaos. Chacun des membres de la représentation nationale s'exprimera en son âme et conscience. Une fois ce...
Depuis le début de la législature, l'opposition a recours, dans son bon droit, aux outils de procédures les plus spécifiques autorisés par nos textes : motion de rejet préalable, motion référendaire, motion de censure. Le Gouvernement n'est pas à l'initiative de tout cela, pas plus qu'il n'est responsable du refus de délibérer qui nous a empêchés d'examiner sereinement et entièrement ce texte en première lecture.
Nous avons devant nous deux motions, l'une d'opportunité, l'autre partisane. L'adoption de l'une ou l'autre peut déstabiliser notre système démocratique et surtout nuirait au système de retraite et à sa pérennité en poussant à l'emprunt illimité sur les marchés financiers, dont certains disent pourtant vouloir s'émanciper.
Par le vote des motions de censure, vous légitimez le comportement des députés qui brandissent des pancartes dans cet hémicycle, huent le Gouvernement comme dans un stade, couvrent la voix de la Première ministre ou font encore mine de découvrir le fonctionnement d'une commission mixte paritaire.
C'est pourquoi les députés du groupe Horizons et apparentés ne voteront pas en faveur des motions de censure.
De la gauche à la droite de cet hémicycle, nous sommes les représentants des Français, et comme le disait Paul Reynaud, il y a soixante ans, lors de l'examen d'une autre motion de censure, « les représentants du peuple, si décriés aujourd'hui, savent bien qu'ils ne sont, pris isolément, que des porte-parole modestes, précaires, faillibles, vilipendés souvent. Mais ils savent aussi qu'ensemble ils sont la nation et qu'il n'y a pas d'expression plus haute de la volonté du peuple que le vote qu'ils émettent après une délibération publique ». Madame la Première ministre, lo...
...et environnementale, un pays où demain, sur les toits, les salariés du bâtiment et des travaux publics travailleront par 50
...lez continuer dans la même veine à « remastériser » la France, en effaçant le meilleur de son histoire pour imposer les canons du néolibéralisme qui défait la République et son pacte social. Où donc emmenez-vous ainsi le pays ? Vous pouvez toujours pointer les responsabilités des autres, la vôtre est écrasante. Nous avons entendu vos petites manipulations pour vous rattraper aux branches : cette motion tiendrait lieu de vote sur le texte. Ce vote, vous en avez privé notre assemblée parce que vous alliez le perdre.