65 interventions trouvées.
Il existe au moins deux contradictions dans la motion de rejet préalable qui nous est présentée aujourd'hui par nos collègues de La France insoumise. Premièrement, si nous l'adoptions, nous nous priverions de tout débat. Vous demandez le débat ; nous allons l'avoir ! Ne rejetons pas le projet de loi de finances pour 2023 avant même qu'il ait été examiné. Examinons le texte, discutons de nos différences et voyons vers où chacun veut aller. Le 19 juin dernier...
Le groupe Écologiste – NUPES votera cette motion de rejet. D'abord, parce que nous constatons qu'à l'issue des dialogues de Bercy, aucune inflexion n'a été apportée à ce projet de loi. Ces rencontres n'eurent malheureusement que l'apparence d'un dialogue. Ensuite, parce que ce projet de loi de finances renonce non seulement à la lutte contre le dérèglement climatique, mais même à l'adaptation au dérèglement climatique : vous n'augmentez pas les moyens...
...sance économique, d'emploi, d'attractivité de notre territoire pour les investissements directs étrangers, de compétitivité de nos entreprises – celle-ci s'est améliorée quand, avant que nous ne menions cette politique de l'offre, nos entreprises étaient très lourdement taxées. Pour toutes ces raisons, et parce que nous sommes pour le débat démocratique, le groupe Renaissance ne votera pas cette motion de rejet.
Nous serons, messieurs les membres du Gouvernement, une opposition résolue à votre politique – je crois que vous l'avez constaté. Je tiens d'ailleurs à préciser, chers collègues, qu'à la différence du recours au 49.3, la défense d'une motion de rejet préalable est suivie d'un vote de chacune et chacun d'entre vous.